Ce que l’université apporte à l’économie
Le programme Innovation de l’idex UCAJedi avance. Plutôt vite et bien. L’appel à projet lancé en novembre avait pour objectif de cofinancer des projets de prématuration, de transfert et de R&D porté par un ou plusieurs des membres de l’Université Côte d’Azur (UCA) et des entreprises partenaires. Pas moins de projets ont été soumis et ont été retenus.
Pourquoi n’avoir retenu que projets ? Les projets correspondaient à un investissement global de M€ avec un cofinancement demandé à UCA Jedi de , M€ .Il a donc fallu choisir. Seize projets dont cinq en prématuration ont été retenus pour M€ d’investissement incluant un financement de , M€ de UCAJEDI et de K€ des entreprises. A ceux-là, il faut en ajouter trois projets, signés en juillet, entre UCA et Amadeus qui visent à développer la filière business du etravel en faisant appel à l’intelligence artificielle. Plus trois autres projets qui seront engagés autour de l’éconmie circulaire.
Dans quels domaines sont-ils et à quel stade ? Ils sont dans le numérique, les biotechnologies, les sciences humaines et sociales... Certains projets sont d’innovation et l’autre R&D, la différence résidant dans le niveau de maturation. Les entreprises y participent soit avec un investissement en nature (du personnel) soit financier. L’UCA, de son côté, soutient des projets en prématuration. En tout, les partenaires industriels et académiques de ce projet mobilisent , M€ en interne. C’est un effet levier remarquable.
Comment l’expliquezvous ? Il prouve que les entreprises croient aux projets et en ont besoin pour faire avancer l’écosystème. Nous avions déjà eu un large soutien du monde socioéconomique au projet d’Idex, un élément largement remarqué par le jury international. Nous sommes sur la même lancée.
Pourriez-vous donner des exemples de projets retenus ? La startup Kinaxia qui se développe dans la géodécision immobilière a signé un accord de cofinancement pour répondre à ses besoins en cartographie. Axonic a développé des neuroprothèses afin de pallier des déficiences chez l’humain. Un très bel accord a été signé entre Denys Fontaine, neurochirurgien du CHU de Nice pour déterminer si ces neuroprothèses peuvent s’appliquer aux maladies du cerveau.
Les projets ont-ils déjà débuté ? Les projets sont déjà plus ou moins embrayés mais on peine à recruter des compétences. La compétition est farouche et mondiale. Comme on ne peut pas toujours s’aligner sur le salaire, on est obligé de négocier et de proposer une offre globale qui est celle du territoire et de l’écosystème. On ne vend pas que l’université Côte d’Azur mais tout le territoire azuréen.
A quel horizon obtiendrez-vous des retours ? Tous les projets ont des rythmes différents mais sur ceux d’innovation, on pourrait avoir des retours dès la première année, entre et mois.