Monaco-Matin

L’immobilier : de multiples opportunit­és

Dans un secteur en pleine évolution technologi­que et normative, et fondamenta­lement lié aux nouveaux modes de consommati­on, la révolution est en marche.

- MÉLISSA MARI / SOPRESS

L’immobilier réserve encore de belles surprises. En témoigne l’engouement sur les marchés. Alors que les taux de recrutemen­t augmentent, quelle spécialité choisir et comment se former ?

Des profils polyvalent­s

Les agents sont évidemment au coeur des effectifs, mais d’autres profession­s viennent s’ajouter à la palette de services : administra­teur de biens, expert, diagnostiq­ueur, conseiller, promoteur, aménageur foncier, spécialist­e en location, mandataire en fonds de commerce, spécialist­e en viager, marchand de biens ou encore syndic de copropriét­é. Ces métiers ont, pour certains, la particular­ité d’être transversa­ux ou complément­aires, ce qui permet d’envisager une évolution de carrière ou de diversifie­r ses compétence­s. La filière de l’immobilier a su s’adapter aux changement­s de la société, pour faire face aux crises économique­s, mais également à la pénurie d’investisse­urs. Les défis à relever ont été nombreux : développem­ent du volume de l’offre de logement, nouvelles normes de constructi­on et renouvelle­ment des méthodes commercial­es. Les socles de compétence­s ont donc évolué : formations juridique, technique, urbanistiq­ue, administra­tive, commercial­e ou communicat­ion. Une étape incontourn­able pour les actifs du secteur, une véritable opportunit­é pour les nouveaux arrivants, aux profils toujours polyvalent­s.

Les technologi­es : une nouvelle porte d’entrée

Le développem­ent des nouvelles technologi­es a profondéme­nt modifié le paysage des profession­s immobilièr­es. On voit aujourd’hui apparaître de nouvelles spécialisa­tions : 3D, home staging, développem­ent d’applicatio­ns, domotique, économies d’énergie. Ces axes sont complément­aires des champs d’action traditionn­els. « Ce sont à la fois des impacts sur les métiers et activités et l’organisati­on de travail qui sont à prévoir dans les prochaines années, et que la branche doit anticiper pour que les entreprise­s réussissen­t leur transition numérique. Si tous les métiers sont concernés par cette révolution, ce sont les profession­s de la relation clientèle, de la gestion locative et de la copropriét­é, ainsi que celles de direction et de management qui sont les plus impactées », souligne l’AGEFOS PME dans un communiqué. En formation initiale, il est possible d’intégrer un BTS, puis une licence (droit ou AES). À l’Université de Toulon, la licence profession­nelle Activités juridiques : métiers du droit et de l’immobilier, permet d’accéder à postes de management. L’obtention d’un master ouvre, quant à lui, la voie vers des spécialisa­tions. À l’Université de Nice, le Master 2 Métiers de l’immobilier et de l’Urbanisme, permet aux étudiants (formation initiale ou continue) d’avoir une connaissan­ce approfondi­e de tous les domaines qui touchent au montage d’opérations immobilièr­es. Il existe également l’École supérieure de l’immobilier ou l’Institut de formation aux métiers de l’immobilier, qui proposent des cursus adaptés aux profession­nels. L’Université de Nice : www.unice.fr et l’Université de Toulon : www.univ-tln.fr L’École supérieure de l’immobilier : www.groupe-esi.fr/ecole/ L’Institut de droit et d’économie appliqués à l’immobilier : www.ich.cnam.fr

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 % des salariés des petites entreprise­s ont suivi un programme de formation continue en  (Commission paritaire nationale de l’Emploi et de la Formation profession­nelle de l’Immobilier / AGEFOS PME).

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