L’immobilier : de multiples opportunités
Dans un secteur en pleine évolution technologique et normative, et fondamentalement lié aux nouveaux modes de consommation, la révolution est en marche.
L’immobilier réserve encore de belles surprises. En témoigne l’engouement sur les marchés. Alors que les taux de recrutement augmentent, quelle spécialité choisir et comment se former ?
Des profils polyvalents
Les agents sont évidemment au coeur des effectifs, mais d’autres professions viennent s’ajouter à la palette de services : administrateur de biens, expert, diagnostiqueur, conseiller, promoteur, aménageur foncier, spécialiste en location, mandataire en fonds de commerce, spécialiste en viager, marchand de biens ou encore syndic de copropriété. Ces métiers ont, pour certains, la particularité d’être transversaux ou complémentaires, ce qui permet d’envisager une évolution de carrière ou de diversifier ses compétences. La filière de l’immobilier a su s’adapter aux changements de la société, pour faire face aux crises économiques, mais également à la pénurie d’investisseurs. Les défis à relever ont été nombreux : développement du volume de l’offre de logement, nouvelles normes de construction et renouvellement des méthodes commerciales. Les socles de compétences ont donc évolué : formations juridique, technique, urbanistique, administrative, commerciale ou communication. Une étape incontournable pour les actifs du secteur, une véritable opportunité pour les nouveaux arrivants, aux profils toujours polyvalents.
Les technologies : une nouvelle porte d’entrée
Le développement des nouvelles technologies a profondément modifié le paysage des professions immobilières. On voit aujourd’hui apparaître de nouvelles spécialisations : 3D, home staging, développement d’applications, domotique, économies d’énergie. Ces axes sont complémentaires des champs d’action traditionnels. « Ce sont à la fois des impacts sur les métiers et activités et l’organisation de travail qui sont à prévoir dans les prochaines années, et que la branche doit anticiper pour que les entreprises réussissent leur transition numérique. Si tous les métiers sont concernés par cette révolution, ce sont les professions de la relation clientèle, de la gestion locative et de la copropriété, ainsi que celles de direction et de management qui sont les plus impactées », souligne l’AGEFOS PME dans un communiqué. En formation initiale, il est possible d’intégrer un BTS, puis une licence (droit ou AES). À l’Université de Toulon, la licence professionnelle Activités juridiques : métiers du droit et de l’immobilier, permet d’accéder à postes de management. L’obtention d’un master ouvre, quant à lui, la voie vers des spécialisations. À l’Université de Nice, le Master 2 Métiers de l’immobilier et de l’Urbanisme, permet aux étudiants (formation initiale ou continue) d’avoir une connaissance approfondie de tous les domaines qui touchent au montage d’opérations immobilières. Il existe également l’École supérieure de l’immobilier ou l’Institut de formation aux métiers de l’immobilier, qui proposent des cursus adaptés aux professionnels. L’Université de Nice : www.unice.fr et l’Université de Toulon : www.univ-tln.fr L’École supérieure de l’immobilier : www.groupe-esi.fr/ecole/ L’Institut de droit et d’économie appliqués à l’immobilier : www.ich.cnam.fr