Mondial : Nice ouvre la voie au foot féminin
Hier, Nice a célébré son engagement en tant que ville hôte pour la Coupe du monde féminine de football qui se tiendra à l’été 2019, en compagnie de l’ancien Bleu, David Trezeguet
Après l’Euro 2016 de l’UEFA, Nice poursuit sa lancée dans l’organisation de grands événements sportifs. Du 7 juin au 7 juillet 2019, elle sera l’une des villes françaises à accueillir la 8e coupe du monde féminine de la FIFA. La plus grande compétition de football féminin, avec vingt-quatre équipes participantes. Une première en France, présentée hier, à Nice, aux côtés des représentantes de la Fédération française de football et de l’ancien Bleu, David Trezeguet. À côté de Paris, Rennes, Valenciennes, Reims, Le Havre, Montpellier, Grenoble et Lyon, Nice s’est portée volontaire pour faire partie des neuf villes hôtes.
« Nice veut être un atout »
« Nice veut être un atout majeur dans l’organisation de la Coupe du monde féminine de la FIFA, France 2 019 de par sa capacité d’hébergement, son potentiel touristique, sa grande expérience de l’accueil… », affirme le communiqué de presse. Une expérience notifiée sur son CV, notamment avec l’organisation des championnats du monde de patinage artistique en 2012, les Jeux de la Francophonie et le Tour de France cycliste en 2013, les European master games en 2015, l’Euro 2 016 de l’UEFA… Une expérience soutenue par une politique sportive volontaire, comme l’illustrera, notamment, l’inauguration d’un centre de formation de l’OGC Nice, ce jeudi.
Favoriser la mixité homme-femme
Au-delà de la dynamique masculine, Christian Estrosi veut développer la pratique du football féminin et favoriser la mixité homme-femme dans la discipline. « Les footballeuses évoluent avec un jeu de très belle qualité avec une dimension ludique et télégénique extrêmement forte », a-t-il souligné. D’où l’importance de valoriser ce championnat, dont l’objectif est d’atteindre une audience d’1 milliard de téléspectateurs et de doubler le nombre de licenciées.
« C’est le moment de briller »
Selon la Ville, sur les licenciés sportifs à Nice, 35 % sont des femmes, mais seulement 6 % sont licenciées dans le football. Un pourcentage assez faible que la collectivité veut rehausser. Selon Brigitte Henriques, la viceprésidente déléguée de la Fédération française, « c’est un signal fort d’avoir impulsé une politique en faveur du football féminin ». Un tournant résumé par un slogan : « C’est le moment de briller ». Briller autant que le trophée mondial féminin. Briller autant que leurs homologues masculins qui ont joué et gagné la Coupe à domicile en 1998. « En 98, on a montré qu’on était forts et on a joué à fond, a confié David Trezeguet. En 2019, les Bleues ont une possibilité de connaître la même chose. À la maison, il y a toujours plus d’envie. Le soutien du public sera primordial. Le public niçois est chaud. Il aime son club. Il les soutiendra. »