Nouveau soutien pour Jean-Louis Grinda
Le parti politique, dont seul Eric Elena a été élu conseiller en 2013, a annoncé ce lundi les grandes lignes de son programme. Il soutient le leader UM car « il tient sa ligne de conduite »
Renaissance a décidé de rejoindre aux élections nationales du 11 février 2018 Jean-Louis Grinda. Il défend pleinement les idées et les convictions qui nous sont chères. » C’est en ces termes qu’Eric Elena, Jean-Michel Rapaire et Etienne Ruzic ont annoncé leur soutien au candidat de l’Union Monégasque. Leur choix s’est porté sur Grinda car « si l’on regarde sur les trois dernières années, il n’a pas bougé d’un fil sur ses positions », justifie Eric Elena. Un gage de sérieux. De son côté, le candidat de l’Union monégasque confirme : «Jesuis ravi de ce rapprochement, d’autant plus que nous partageons les mêmes convictions humanistes qu’ils ont développées lors de la dernière législature. Nous avons convenu qu’ils auront trois sièges sur notre liste. »
Pour la qualité de vie
Ces valeurs humanistes poussent les membres de Renaissance à saluer la présence de Béatrice Fesko-Rolfo dans la compétition : « Enfin une femme brigue la présidence du Conseil national ! » Mais cela n’a pas suffi pour les décider à la rejoindre, même si Jean-Michel Rapaire confie « avoir été approché » par la candidate. Eric Elena, Jean-Michel Rapaire et Etienne Ruzic ont fait cette annonce à la terrasse de la Bourriche ,à deux pas du marché de la Condamine. Un lieu simple et populaire qui ressemble à l’image qu’ils se font de la politique. « Il faut rester à l’échelle de Monaco et garder les pieds sur terre. Notre précédente campagne n’a coûté que 91 000 euros », lance Eric Elena. La politique telle qu’elle est pratiquée par certains de leurs adversaires leur paraît un peu délirante. Les grands meetings, les gros budgets, ça les fait sourire. « Ce n’est pas ce que veut Monaco. Ici, les gens sont attachés au contact humain », tacle Etienne Ruzic. Est-ce qu’ils auraient du mal à récolter des fonds ? « Pas du tout. Nous avons été approchés. Mais quand on a un soutien financier important, il y a souvent des contreparties. »
« Le complexe de Midas »
Dans le discours qu’ils ont préparé, ils reprennent plusieurs points, dont les chantiers qui fleurissent ici et là. « La principauté de Monaco est atteinte du complexe de Midas, sauf que c’est ni de l’or, ni du pétrole, mais du béton que l’on veut transformer en or. La qualité de vie à Monaco est devenue depuis quelques années le problème majeur. Des travaux et des constructions tous azimuts, dans le plus grand désordre. Le bruit, la poussière, la pollution, une qualité de l’air exécrable, sont devenus le quotidien des résidents.
Sommes-nous condamnés à vivre toute notre vie dans des chantiers ? Estce cela l’avenir que nous voulons transmettre à nos enfants ? » Leur proposition : «Il faut réguler davantage cette frénésie de chantiers. » Et ce d’autant plus qu’ils dénoncent la « disparition du patrimoine au profit de constructions anarchiques ».