Sergei Gladyr : « On va savoir »
A Gravelines, on a retrouvé en partie le vrai Gladyr, lui qui d’un missile à 3 pts dont il a le secret a propulsé la Roca Team en tête en 2e mitemps... Opéré du genou le 7 juin dernier, l’ailier ukrainien a mis les bouchées doubles pour être prêt à temps. Le «Gladyateur» ne renonce jamais facilement.
Selon vous, l’ASVEL possède-t-elle le meilleur roster de ProA ? Probablement. L’ASVEL a toujours du répondant et une bonne organisation. C’est toujours très physique. Chaque match contre l’ASVEL, c’est dur. Mais le meilleur roster ne fait pas forcément la meilleure équipe. La victoire de l’ASM à Gravelines, c’était celle du coeur, à défaut de la qualité dans le jeu ? On a été rigoureux, mais aussi chanceux. On n’a même pas joué à % de nos capacités. Mais on est allé chercher la victoire, on a fait le job. En début de saison, les équipes sont encore en rodage, c’est important d’aller chercher de la confiance. Sur un plan personnel, à quel niveau aujourd’hui vous situez vos capacités physiques,
, , % ? C’est difficile à dire. En tout cas, je ne suis pas à %. Cependant, même si les statistiques ne le montrent pas encore, les sensations reviennent. Je suis certain qu’en continuant à bosser
dur comme je le fais, je vais revenir à mon meilleur niveau. A Gravelines, vous semblez avoir retrouvé du jus ? Peut-être, mais surtout, c’est la première fois que j’ai pu jouer sans douleur. Et jouer sans douleur, pour un basketteur, pour n’importe quel sportif, ça change tout. Cela permet de regarder vers l’avant.
Comment situer l’importance ce ce match face à l’ASVEL ?
C’est important de savoir comment nous allons nous comporter contre une très bonne équipe. C’est dans ce genre de confrontation que tu peux vraiment mettre le doigt sur les lacunes de ton équipe. J’espère que nous saurons ne pas trop montrer de défauts, justement, pour gagner. On sait de toute façon que ce sera un match difficile et intense. La Roca Team a-t-elle les moyens d’être une grande équipe cette saison ? Oui, mais on a encore beaucoup de chemin devant nous. On travaille dur. Il nous manque Bangaly (Fofana), qui reviendra bientôt, j’espère. Georgi (Joseph) est arrivé sur le tard, Abdel (Sylla) aussi, et moi-même j’ai repris le jeu juste avant le début du championnat. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Il faut apprendre à jouer ensemble.