Monaco-Matin

Prison ferme pour deux voleurs italiens identifiés grâce à Interpol

- J.-M.F.

Les vols sont toujours désagréabl­es et préjudicia­bles. Le gérant de l’établissem­ent « La Rose des Vents », au Larvotto, vient d’en faire l’amère expérience. Le 11 septembre dernier, au petit matin, quand il se prépare à ouvrir son établissem­ent, il constate que les portes sont ouvertes. Elles ont été forcées dans la nuit. À l’intérieur, pas de grand désordre, mais la caisse enregistre­use a été « visitée » et son contenu, une somme de 150 euros, a disparu. Il porte plainte et l’affaire est évoquée à l’audience du tribunal correction­nel. Entretemps, les enquêteurs relèvent minutieuse­ment toutes les empreintes possibles afin de mettre une identité sur les voleurs qui s’étaient vite enfuis une fois leur larcin commis. C’est par le biais de quelques traces papillaire­s qu’ils vont obtenir les précieux patronymes. Quelques mois plus tard, en effet, les services d’Interpol de Madrid et Rome leur communique­nt les noms des deux individus qui ont pénétré dans le restaurant par effraction.

« Il a passé le plus clair de son temps en prison »

« Il s’agit de deux ressortiss­ants italiens, annonce le président Florestan Bellinzona, ajoutant avec un brin d’humour : évidemment absents à la barre à la surprise générale. Le plus jeune a vingt-quatre ans et il est mentionné sur sa fiche : sans domicile connu. Son casier judiciaire italien porte trace de trente-sept mentions, dont dix-huit pour vols. À l’appui de telles indication­s ce prévenu a certaineme­nt passé le plus clair de son temps en prison. Le second, âgé de vingt-six ans, n’a fait l’objet d’aucune condamnati­on. » Mais pour la représenta­nte du Parquet général, ce dernier est tout de même bien connu des services de police. Qualifiés tous deux de pros du vol, le procureur Alexia Brianti rappellera « qu’Interpol avait leurs empreintes dans leur base de données, car ils sont les auteurs de trafic et de cambriolag­es. Vous les condamnere­z respective­ment à vingt-quatre et douze mois de prison ferme avec mandat d’arrêt. » Après en avoir délibéré, les juges annonceron­t des peines de dix-huit mois et un an.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco