NATIONAL JOURNÉE) Le VSJB surpris...
Défaits lourdement à Ajaccio il y a deux semaines, les Berlugans de Stéphane Martino avaient à coeur de se rattraper à domicile en recevant Lucciana. Le début de match est à l’avantage des Corses qui se procurent trois occasions d’ouvrir le score. Mais Blois veille au grain et se couche bien sur un tir de Millimono (7’) et sur les deux autres tentatives de Teixeira Lopes (11’) et de Millimono, encore lui (14’). Les locaux vont répondre par Ferreri qui oblige Padovani à réaliser une belle parade (18’). Huit minutes plus tard, les Berlugans vont louper le coche sur un tir magnifique du pied droit de 30 mètres d’Oleksiak qui va terminer sa course sur l’équerre de la barre transversale Les Villefranchois de Silvestri (en violet) ont manqué de réalisme face aux Corses de Lucciana.
du portier corse. Le VSJB a laissé passer sa chance. Les Corses, eux, vont être plus heureux à peine deux minutes plus tard. Teixeira Lopes décroche un maître-tir du gauche des vingt-cinq mètres. Sa frappe surprend Blois, un peu trop avancé (0-1, 28’). Malgré quelques occasions, les locaux ne parviendront pas à égaliser avant la pause. Au retour des vestiaires, Villefranche revient avec de meilleures intentions. Seb Gignoli frappe mais Padovani intercepte (46’). Ce même Gignoli remet ça mais le gardien corse détourne en corner (51’). La meilleure occasion de revenir sera pour Ferreri qui
laisse sur place son défenseur, mais son tir du droit n’est pas cadré et flirte avec le poteau (54’). Les Berlugans poussent encore mais ne vont pas parvenir à égaliser. Pire, ils vont se faire surprendre une deuxième fois par le remuant avant-centre corse Millimono, qui va concrétiser une action rapidement et rondement menée sur un contre dans le temps additionnel. L’attaquant de Lucciana dribble Blois et marque dans le but vide (0-2, 90’+1’). Le VSJB ne s’en remettra pas et doit s’incliner à domicile pour la première fois de la saison contre une formation corse qui aura été plus réaliste.
NATIONAL
Le Rapid Menton aura tout connu hier à Sainte-Maxime. Tout d’abord, une première mi-temps bien maîtrisée qui l’a vu mener logiquement 2-0 en ne concédant que très peu d’occasions. Puis, un début de seconde période plus mitigé où il encaissa rapidement un but avant de faire de nouveau la différence (1-3, 70’). Enfin, vingt dernières minutes extrêmement difficiles où le ROSM a craqué deux fois face au jeu direct de son adversaire (3-3, 80’). Il a failli même tout perdre en concédant un penalty dans les arrêts de jeu. Heureusement, Occelli sortait la parade qui sauvait le point du nul sur la tentative de l’ex-pro Yohan Di Tommaso, dont la rentrée après la pause aura fait beaucoup de mal aux Azuréens, sauf, donc, sur cette ultime action. « Sur l’ensemble du match, c’est un bon point de pris à l’extérieur face à une bonne équipe. Une rencontre dure 90 minutes et pas 70, analysait avec recul Hervé Berni, le coach mentonnais. Mais, à 3-1, c’est vrai qu’on pensait avoir fait le plus dur. » Le Rapid avait en effet bien débuté la partie en ouvrant le score sur une action en contre de Reibec qui lançait parfaitement Raveloarijaona dans l’espace (0-1, 20’), puis en enfonçant le clou sur une frappe de loin du jeune Chioni (0-2, 30’). La réduction du score sur coup-franc plein axe de Chaouche peu après la reprise (1-2, 48’) était annihilée par Raveloarijaona après une première tentative de Barry bien servi par Reibec - repoussée par le gardien local (1-3, 70’). Mais, sur un long ballon adverse anodin dévié par Di Tommaso, Charre se retrouvait seul dans la surface pour tromper Occelli (23, 75’). « Ce mauvais repli défensif nous coûte très cher. On a ensuite beaucoup souffert », regrettait Berni qui voyait ses joueurs s’incliner encore sur une action similaire conclue cette fois par Boureghida (33, 80’). Et cela aurait donc pu être pire sans cet arrêt déterminant d’Occelli sur le penalty concédé dans le temps additionnel. Ouf !
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