Pour répondre aux besoins
« Demain, les entreprises n’auront plus les moyens de financer la formation. Les salariés, pour des raisons de rapidité, apprendront par eux-mêmes, en co-construction. Certes, il faut avoir des hard skills, des connaissances de fond, mais ce qui importe le plus, ce sont les soft skills, les compétences souples comme l’agilité, la capacité à s’adapter. C’est ce qui fait la valeur d’un salarié. Après quelques années de travail, plus personne n’exerce le métier pour lequel il a été formé initialement. » « Chez Arkopharma, nous avons des problématiques de formation dans nos métiers industriels et peinons à monter des programmes de formation continue dans la région. Du coup, on s’adresse à des organismes ailleurs en France. Il faudrait qu’il y en ait plus proches de nous avec lesquels on pourrait travailler sur le terrain de l’apprentissage. Il y a beaucoup à faire sur les rythmes d’apprentissage, Caroline Bréro, Arkopharma.
l’adaptation des cycles aux besoins de l’entreprise. » «Co-construire les formations est essentiel. À l’Edhec, nous avons monté la Fabrique de l’innovation managériale (bac+5) pour des cadres qui veulent transformer leurs pratiques, créer et innover pour avoir plus d’impact. Cette fabrique est co-construite avec des entreprises partenaires qui sont des lieux d’expérimentation pour la personne qui suit la formation. » « Outre le digital et la relation humaine, nous avons ajouté à la BPMed une 3e composante : les compétences professionnelles et techniques. Nous devons apporter à nos clients les bonnes réponses avec une forte valeur ajoutée. Il y a trois dimensions que nous souhaitons retrouver sur le Campus : digitale, relation client et accompagnement sur le terrain des collaborateurs. Le tout se basant sur l’intelligence collective. » Jean-Christophe Grasso, BPMed.