Monaco-Matin

Jennifer Larmore, invitée de l’orchestre de Cannes en fête

- PHILIPPE DEPETRIS

C’est sur la scène de l’opéra de Nice que l’immense mezzo-soprano Jennifer Larmore a commencé en  une brillante carrière qui l’a vue se produire dans le monde entier. Très attachée à la France, cette artiste américaine qui vit à Paris et a signé plus d’une centaine d’enregistre­ments sera, vendredi  octobre, l’invitée de l’orchestre de Cannes et de son chef Benjamin Lévy pour un programme qui se veut un trait d’union entre les musiques européenne et américaine dans la première moitié du XXe siècle. Ces temps marqués par les événements tragiques qui touchent le monde tout au long de cette période et qui, malgré tout, se rappellent au souvenir des mélomanes par une joie et une incroyable énergie musicale, développée des deux côtés de l’Atlantique, s’affirment comme une forme de résistance aux horreurs et aux oppression­s. Ainsi, par-delà l’océan, George Gershwin, Leonard Bernstein, Victor Herbert et Irving Berlin se font l’écho de leurs contempora­ins Kurt Weill, Jacques Ibert, Albert Roussel ou encore des opérettes délicieuse­ment parisienne­s de Henri Christiné et de Maurice Yvain. C’est à ce voyage transatlan­tique dans la joie de vivre que nous convient sous le titre Une Américaine à Paris, Jennifer Larmore, Benjamin Lévy et l’orchestre de Cannes. Un patchwork musical qui ira des ouvertures de « Phi-Phi » et de « Dédé » d’Henri Cristiné aux célèbres I Feel Pretty de Leonard Bernstein, Summertime extrait de Porgy and Bess de Gershwin jusqu’au divertisse­ment de Jacques Ibert ou aux compositio­ns de Kurt Weill ou Albert Roussel qui ont jalonné cette époque inspirée, fertile en chefs-d’oeuvre. Que la fête commence !

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