Il attire l’attention des services secrets en
Deux événements ont conduit les services secrets à s’intéresser à Karim Cheurfi, mais seulement en . La première fois à la suite de ses déclarations à un passant, le soir du décembre dans les quartiers Nord de Marseille. Cette nuit-là, il aborde deux inconnus et leur demande d’aller chercher sa voiture au bout de la rue au motif qu’une bande de voyous lui en voudrait, relate Le Parisien. Pendant que l’un des deux s’exécute, il confie à l’autre : « Je vais tuer
des flics, pas des hommes, pas des femmes, ni des enfants ». Le deuxième épisode se déroule trois jours plus tard à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Lors de la prière à la mosquée, il demande aux fidèles où trouver Slimane Khalfaoui, connu pour être parti faire le djihad en Syrie. Il demande aussi de l’aide pour se procurer des armes. Les enquêteurs découvriront qu’il a par ailleurs acheté sur Internet deux couteaux de chasse, une caméra GoPro, deux masques de Scream et de hockey. Le terroriste est interpellé le février à Meaux, en SeineSaint-Denis. Mais, en garde à vue, il nie tout. En l’absence de signe apparent de radicalisation, le parquet de Meaux ordonne sa remise en liberté. Le dossier est transmis au parquet antiterroriste de Paris. Une enquête est ouverte pour entreprise terroriste individuelle. Le mars, la Direction générale de la sécurité intérieure est chargée de poursuivre les investigations. Quarante jours plus tard, il passe à l’action sur les Champs-Élysées.