Parking du col: le lifting tant attendu a démarré
Leur voeu va enfin être exaucé ! Depuis des années, les adhérents du comité de quartier de Saint-Estève et de la Corne-d’Or demandaient que des travaux soient effectués sur le parking du col de Villefranche. Pour des raisons esthétiques, certes, mais, surtout, de sécurité. Le principal problème ? La déformation de la chaussée. Qui, d’une part, troublait le bon usage du parking et, d’autre part, causait des dégâts aux propriétés voisines à l’occasion des grosses averses. « Le souci vient des pins qui sont sur le parking et du développement de leurs racines qui, pour se protéger des chocs subis par le passage des véhicules, gonflaient, pointe Jean-Louis Zambernardi, adjoint au maire. Nous nous sommes d’abord demandés si nous allions les enlever, ce qui aurait été une solution de facilité. Nous avons finalement décidé de les garder, car ils sont emblématiques de ce quartier.» Dès lors, un spécialiste a été consulté.
Il restera gratuit, mais…
Et les travaux, qui ont débuté en début de semaine, se poursuivront pendant un mois. Directeur des services techniques, Christophe Racano fait le point. « Il y a plusieurs chantiers, décompose-t-il en préambule. Nous allons modifier l’inclinaison de la pente, pour éviter les ruissellements intempestifs lors des grosses pluies. Le sens de l’évacuation des eaux pluviales va être changé, tout comme le revêtement du parking. » Ainsi, un béton drainant va être coulé, permettant aux racines des pins d’aller chercher l’eau en profondeur et non plus en surface. En parallèle, les anciennes jardinières ont été enlevées pour faciliter les manoeuvres des véhicules. L’éclairage public va, lui aussi, recevoir un coup de neuf. Enfin, pour éviter les arrêts intempestifs sur le trottoir, un parking à deux-roues sera créé. Au terme des travaux – à hauteur de 70 000 euros financés par la Ville – le parking restera gratuit. Mais à une condition… « Si l’on voit qu’il y a des voitures ventouses, on pourrait le passer en zone bleue, pour faciliter le développement des commerces du col », conclut Jean-Louis Zambernardi.