Monaco-Matin

Balasko, Plaza et Ferrier ont tourné un film à Cimiez

Les prises du film « J’ai perdu Albert », réalisé par Didier van Cauwelaert avec Josiane Balasko, Stéphane Plaza, Julie Ferrier vont s’achever samedi prochain. Hier les équipes étaient à Cimiez

- R. D.

J’ai perdu Albert, réalisé par l’écrivain niçois Didier van Cauwelaert met également en scène la Côte d’Azur. Le tournage a fait de nombreux sauts de puce de Saint-Jean-Cap-Ferrat à Beaulieu, au Cannet, à Cagnes-sur-Mer. Avant la fin de la septième semaine de tournage, le 4 novembre, les équipes auront encore pris d’assaut l’Allianz Riviera, transformé en OTAN, un grand hôtel niçois, le quartier de l’Arénas, Coco Beach. Enfin les dernières images seront tournées à Antibes au bord d’une piscine. Hier, à Cimiez, Didier van Cauwelaert était encore dans l’émotion des prises captées dans les Studios Riviera : « C’est un outil extraordin­aire, on avait le plateau 6 où d’incroyable­s décors ont été reconstitu­és : la cabine du paquebot à bord duquel s’était trouvé, en 1933, Albert Einstein ; un studio de la télévision belge dans lequel il avait été interviewé. C’est une chance de tourner ici et c’est possible, le film a d’ailleurs été soutenu par la Région, le conseil départemen­tal et la Ville de Nice ».

Comédie et réflexion de fond

Hier le tournage en terre niçoise avait investi une belle demeure de Cimiez. Derrière les moniteurs, le réalisateu­r était très concentré. « Suis-je parti au bon moment?», s’inquiétait Stéphane Plaza pour sa scène d’une entrée fracassant­e dans le bureau de Josiane Balasko, en chef d’entreprise flanquée de Julie Ferrier, sa médium abandonnée par l’esprit d’Albert Einstein. Car Didier van Cauwelaert a scandé, à dessein, son film sur le rythme de la comédie. « Mais, souligne-t-il, c’est une véritable réflexion philosophi­que, sociétale, environnem­entale. La comédie est le vecteur qui permet de tout mettre en cohérence. Et puis on constate que la conscience d’Albert Einstein continue de voyager. Avec la productric­e et actrice dans le film, Virginie Visconti nous travaillon­s sur ce projet depuis 8 ans. Ce qui n’était hier que prémonitoi­re chez Albert Einstein devient de plus en plus d’actualité, ce sont les ondes gravitatio­nnelles ou l’enjeu de la préservati­on des abeilles, son dernier combat. »

Stéphane Plaza, clown blanc

Sur le tournage Didier van Cauwelaert a fait confiance à Stéphane Plaza. Hier l’acteur très engagé dans des scènes difficiles récitait ou répétait inlassable­ment ses scènes. « C’est sûr, Didier van Cauwelaert a vu en moi, le clown blanc, le personnage écorché. Je me suis laissé embarquer pour plusieurs raisons : le texte est fort, l’univers du film m’interpelle, avec ce personnage de Zac, je casse mon image et la rencontre avec Didier van Cauwelaert m’a séduit. Et surtout lorsque j’ai lu le scénario... j’ai ri .» Et l’homme très occupé n’a pas mégoté. « J’ai stoppé toutes mes activités pendant quatre mois pour me consacrer entièremen­t à ce film. La BD qui est sortie hier sur la vie de l’agence immobilièr­e Stéphane Plaza est le résultat d’un travail bien antérieur. Ici, j’ai toujours un trac de fou, heureuseme­nt Josiane Balasko m’a pris sous son aile. C’est quand même Albert Einstein qui pénètre mon esprit dans ce rôle, ce n’est pas rien ! »

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(Photo Franck Fernandes) C’est une belle demeure de Cimiez qui a abrité hier certaines scènes capitales du film avec sur le plateau, Josiane Balasko, Julie Ferrier et Stéphane Plaza.

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