Les réactions Juncker : « L’UE n’a pas besoin d’autres fissures » L’Union européenne « n’a pas besoin d’autres fissures, d’autres
Tusk (UE) : « L’Espagne reste notre seule interlocutrice » « Pour l’Union européenne, rien ne change. L’Espagne reste notre seule
interlocutrice », a écrit, hier, Donald Tusk sur son compte Twitter, en appelant parallèlement le gouvernement espagnol à « favoriser la force de l’argument plutôt que l’argument de la force ».
fractures », a réagi, hier, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
« Nous n’avons pas à nous insérer dans ce débat hispano-espagnol mais je ne voudrais pas que demain l’Union européenne se compose de Etats membres», s’est-il inquiété. Berlin ne reconnaît pas l’indépendance L’Allemagne a déclaré, hier, ne pas reconnaître la déclaration d’indépendance de la Catalogne, selon un porte-parole de la chancelière allemande. «Le gouvernement allemand voit l’aggravation de la situation en Catalogne avec inquiétude. La souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Espagne sont et restent inviolables», ainsi le gouvernement «ne reconnaît pas une telle déclaration d’indépendance», a affirmé sur Twitter Steffen Seibert. «Le gouvernement soutient la position claire du Premier ministre espagnol dans sa volonté de garantir et restaurer l’ordre constitutionnel», poursuit-il. Berlin espère ainsi «que toutes les parties en présence privilégient le dialogue afin que la situation se détende». Ladislas Polski (MRC) : une « revendication inquiétante » « La volonté d’affirmation linguistique et culturelle s’accompagne d’un rejet préoccupant du principe de solidarité nationale entre une région riche et le reste de la nation. Ce séparatisme, teinté d’une forme d’égoïsme de riches, apparaît comme une revendication inquiétante qui émerge en Espagne comme dans d’autres pays européens. L’Histoire a montré que ces velléités séparatistes portaient souvent les germes de conflits armés. La République française, porteuse depuis très longtemps pour son territoire national de l’exigence d’unité et d’indivisibilité, doit affirmer en Europe et dans le monde la pertinence des Etatsnations pour répondre aux enjeux complexes de notre temps.»