Injey tire à boulets rouges sur Macron…
« Déclaration après déclaration, mesure après mesure, Emmanuel Macron illustre ce capitalisme décomplexé qui n’a de compte à rendre à personne, sauf aux marchés. Un capitalisme qui méprise ouvertement les petites gens et n’a aucune hésitation à prendre aux plus pauvres pour donner aux plus riches. Macron trouve à chaque fois un argument pour justifier l’injustifiable. De la même manière qu’au XIXe siècle, des capitalistes trouvaient des arguments pour justifier le travail des enfants ou l’esclavagisme, dont l’abolition menaçait l’économie des Etats du sud. Au début du XXe siècle, d’autres criaient au désastre avec l’instauration de la journée de h. » Le communiste niçois Robert Injey n’y va pas avec le dos de la cuillère et il appelle même Karl Marx à la rescousse : « Le capital est semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage. La formule de Marx apparaîtra excessive à certains. Mais les gouvernements successifs et le grand patronat ne s’embarrassent pas de savoir si la violence sociale qu’ils nous font subir est excessive ou pas. Cette violence, qui va jusqu’au suicide de salariés, n’est pas un excès, elle est une méthode au service d’un objectif : accroître toujours plus la marge des actionnaires. Nous sommes à un moment où la politique engagée par Macron va exacerber cette violence sociale et cela d’autant plus que le Medef n’a de cesse de vouloir reprendre tout ce qu’il a dû céder au mouvement ouvrier au XXe siècle. »