/ Pascal Macri : « On s’en souviendra toute notre vie »
Joueur de l’OGC Nice à la fin des années , le défenseur a rejoint Cagnes-surMer lors de la saison -, marquée par un autre beau parcours en coupe de France. L’épopée a mené l’US Cagnes –alors en e division - jusqu’en e de finale et une confrontation face à Mulhouse (D) au stade Pierre-Sauvaigo (défaite -). Aujourd’hui co-gérant d’un bar sur le port de Saint-Laurent-duVar, le capitaine de l’époque revient avec nostalgie sur un souvenir impérissable. Ce parcours de , qu’en reste-t-il? Des moments magiques qui restent gravés. Ceux d’un groupe, d’une bande de collègues qui a renversé des montagnes. En tout cas des équipes qui évoluaient dans des divisions supérieures, des clubs plus structurés. Lesquels ? Nous avons passé les huit tours préalables aux es de finale. Saint-Raphaël et Grenoble étaient en e division, Vallauris en e. Quand nous étions sur le terrain, cet écart de niveau n’existait plus. Ces performances vous ont permis de recevoir Mulhouse, alors en
e division… Effectivement et c’est quelque chose dont on se souviendra toute notre vie. L’émotion que nous avons ressentie ce jour-là était indescriptible. Comment s’est déroulé ce match ? Pas mal sur le début. Pendant les premières minutes, on ne subit quasiment pas d’occasions mais sur une action, nous perdons le ballon un peu bêtement. Face à ce genre d’équipes, ça paye cash. Par la suite, on prend un carton rouge un peu sévère, c’est devenu très compliqué. Nous sommes globalement un peu passés à côté. Comment l’expliquer ? Peut-être qu’en amont, le match a été joué trop de fois dans la tête de certains joueurs qui n’avaient pas cette expérience du haut niveau. Beaucoup d’entrenous étions timorés. Devant l’ampleur de l’événement, on n’a pas su se dire que nous n’avions rien à perdre. C’est un conseil que vous aimeriez prodiguer à vos cadets ? Oui. Il ne faut pas qu’ils se mettent la pression, qu’ils prennent ce match comme une fête en se disant que si l’aventure ne s’arrête pas dimanche, elle s’arrêtera forcément à un moment donné. Ce e reste-il finalement une fierté ou un regret ? Aujourd’hui on ne garde que le positif. C’était une magnifique aventure. Dans les tours précédents, deux bus de supporters nous ont suivis jusqu’à Grenoble. Des moments magnifiques. C’était avant tout l’aventure d’un club et d’une ville. Tout le monde a d’ailleurs dû mettre la main à la pâte pour recevoir à Sauvaigo… Effectivement, et ce n’était pas gagné. Le Président avait dû demander une dérogation pour installer une tribune démontable. L’équipe était aussi composée de trois employés municipaux dont je faisais parti. La veille du match, on déroulait des plaques de gazon pour que le terrain soit homologué et que Mulhouse puisse venir jouer (rires). Un pronostic ? Une qualification aux tirs au but avec plein de rebondissements.