Ice DJ Festival : Kungs et Martin Solveig chauffent les pistes
Pour l’ouverture de la saison de ski des stations Nice - Côte d’Azur, les pointures de l’électro se sont produites hier soir au Palais Nikaïa, à Nice, devant 5 000 spectateurs. C’était show !
Autant le dire tout de suite, ce n’était pas prévu de croiser un jour Martin Solveig au détour d’un sapin enneigé. Ce ponte de l’électro français était pourtant bien à Nice, hier soir, pour l’édition 2017 de l’Ice DJ Festival. Au Palais Nikaïa, c’est lui qui a clôturé la soirée organisée par Nice-Matin, événement de lancement officiel de la saison hivernale des pistes de ski de l’arrière-pays Niçois, Auron et Isola 2 000 en tête. À l’ouverture, tandis que la foule se glissait progressivement dans les tribunes et sur la scène du Palais, un coup d’oeil aux premiers des quelque 5000 visiteurs attendus donnait immédiatement l’idée du grand écart que proposait la soirée. Certains arboraient leur bonnet à pompon, comme pour montrer qu’ils étaient prêts pour la saison. Et il y a ceux qui avaient fait le choix de venir en tenue légère, bien décidés à en découdre toute la soirée avec le gros son. La preuve, ce sont souvent ces derniers qui se sont agglutinés très vite au pied de la scène, alors que la salle était encore clairsemée.
Ambassadeur des neiges
La neige avait pour ambassadeur Richard Perrin, skieur professionnel, mais aussi réalisateur, venu présenter son film Sweet & Sour en première partie de soirée. D’entrée, le moyen-métrage le montre en haut d’un sommet aussi abrupt qu’un mur : « Parfois, on nous prend pour des casse-cou inconscients. Bien au contraire, nous avons peur, nous avons conscience des risques que nous prenons ». Pendant une heure, la projection raconte comment le pro s’est progressivement remis après s’être brisé les deux talons. C’est avant tout un enchaînement d’images toutes plus spectaculaires les unes que les autres montrant le Français traçant sa route à travers les neiges canadiennes, japonaises ou d’Alaska. Et ça fonctionne assez vite : on en vient à se demander ce qu’on attend avant d’aller taquiner la poudreuse qui attend à quelques dizaines de kilomètres. La bande-son du film donnait un avant-goût de la teneur que la soirée allait prendre... Mais c’est bien l’arrivée du DJ local Mike Panama qui a enclenché l’embrayage et a fait lever la foule, jusque-là sagement assise. C’est le Niçois qui était chargé de faire monter la température suivie par la prometteuse Oriska. Avant que les véritables vedettes n’arrivent : Kungs et Martin Solveig.