Rybolovlev vend-il son penthouse ?
Le patron de l’AS Monaco a-t-il l’intention de vendre son penthouse de l’immeuble Belle Epoque? Il s’en défend mais, selon nos sources, il chercherait un autre appartement à Monaco…
Oui, il paraît qu’il cède son penthouse de la
Belle Époque. » Depuis quelques jours, la rumeur est de plus en plus insistante sur le Rocher. Jusqu’au plus haut niveau de l’État, le bruit court que Dmitri Rybolovlev aurait mis en vente son appartement de l’avenue d’Ostende. De source proche du patron de l’ASM Football Club, on conteste cette mise en vente, en ajoutant toutefois, comme pour alimenter la rumeur, que si une transaction pouvait se réaliser à bon prix, alors oui, « en théorie », l’appartement pourrait être vendu. « C’est comme ça dans le business », ajoutet-on. Une chose est sûre, mettre sur le marché un tel bien n’est pas forcément chose facile, considérant qu’il s’agit d’un bail emphytéotique et que la somme à débourser est énorme.
« La décoration est très tape-à-l’oeil »
Dmitri Rybolovlev dispose des deux derniers étages de l’immeuble Belle Epoque. Il a payé ce penthouse 235 millions d’euros. Une somme qui aurait atteint 300 millions avec l’allongement du bail qu’il a signé pour une durée totale de 93 ans. La superficie serait de 1 630 m2 exactement, souvent arrondie à 2000 m2 – on n’est pas à 370 m2 près. Trop grand ? C’est fort probable pour un célibataire ! De bonnes sources, nous savons que l’ex-oligarque russe chercherait à louer un appartement en Principauté. Quelque chose de plus discret que la dernière demeure d’Edmond Safra au 15-17 de l’avenue d’Ostende, et dont les photos sont souvent parues dans la presse. «La décoration, très coûteuse, est aussi très tape-àl’oeil, souligne une autre source plusieurs fois invitée dans l’appartement. Le style est très impersonnel. Certes, les matériaux sont luxueux, avec beaucoup de marbre notamment, mais il n’y a pas de meubles anciens. » Il n’y aurait pas, non plus, quelques-unes de ses toiles de maître qui sont aujourd’hui la cause de la tourmente judiciaire dans laquelle Rybolovlev est empêtré…
Il veut rester à Monaco
Le patron de l’AS Monaco chercherait donc quelque chose de plus simple, pour lui ou, selon d’autres sources, pour un membre de sa famille. Plus besoin d’une bibliothèque sur deux étages ? D’une salle de réunion avec écran géant pour connaître les cours de la bourse ? D’une immense piscine et d’un toit-terrasse ? Mais ce n’est pas pour autant que Dmitri Rybolovlev compte quitter le pays ! Loin s’en faut. Il est « très content
ici », affirme un conseiller. D’ailleurs, le milliardaire n’a pas toujours habité dans l’immeuble Belle Époque. Il avait auparavant acheté un appartement boulevard de Suisse. Depuis la révélation de ses problèmes judiciaires qui ont abouti à son inculpation le 19 octobre pour « complicité d’atteinte à la vie privée », dans l’affaire qui l’oppose à Yves Bouvier, son marchand d’art suisse, tous les regards se sont portés sur le patron de l’AS Monaco. Fin septembre, la presse sportive soulignait qu’il aurait pu quitter le club. Une affirmation aussitôt démentie par Rybolovlev lui-même qui a dénoncé, par communiqué, «les rumeurs infondées et les fausses allégations autour de [son] engagement à la présidence de l’AS Monaco », après la publication dans le Journal du dimanche d’informations selon lesquelles il pourrait « jeter l’éponge et quitter le Rocher ».
Et pour couper court à la rumeur, samedi 4 novembre, Rybolovlev était dans sa loge du Louis-II pour la rencontre Monaco-Guingamp. C’était la première fois que les supporters monégasques revoyaient le patron du club au stade cette saison…
Quelques autres pied-à-terre…
Le départ de Rybolovlev de la Principauté ne semble donc pas d’actualité. Alors, bien sûr, il a où loger ailleurs. Des chalet, appartements et autres maisons qui sont propriétés de sociétés immobilières qui lui appartiennent ainsi qu’à ses filles. Sous réserve de cessions dont nous n’aurions eu vent, il lui resterait quelques pied-à-terre à Gstaadt en Suisse, à Londres, Paris, New York, Saint-Tropez, Miami… Mais ce sont uniquement des résidences secondaires.