« Un produit de très haut niveau »
Pourquoi avoir choisi de venir vous-même vanter les mérites des stations de ski de la région niçoise à Paris ? J’ai pris l’initiative en , alors qu’elles étaient au bord de la faillite, de procéder au sauvetage des trois stations d’Auron, Isola et Saint-Dalmas-le-Selvage en créant le syndicat mixte des stations de ski du Mercantour. Les communes n’avaient plus les moyens de payer leurs échéances et de mettre à niveau des équipements vieillissants. Cela a été un travail de longue haleine de les amener au niveau où elles sont aujourd’hui. Il nous faut désormais faire connaître nos stations au plus grand nombre maintenant que nous sommes en mesure de communiquer sur un produit de haut niveau, comparable à ceux des Alpes du Nord, des Alpes suisses et italiennes. D’autant que nous sommes finalement tout près de Paris, à h d’avion.
Comment ces millions d’euros ont-ils été investis ? Nous avons renouvelé totalement le parc de remontées mécaniques, en le modernisant et en ouvrant de nouvelles portions de domaine. Nous avons remplacé les télésièges devenus obsolètes pour les remplacer par des équipements à très fort débit, jusqu’à personnes par heure à Auron par exemple. Nous avons aussi investi dans la neige de culture, qui nous permet aujourd’hui de couvrir des parts très importantes du domaine d’Auron et de celui d’Isola et ainsi d’apporter une « garantie neige » à notre clientèle.
Parlez-nous de l’importance de l’aéroport Nice Côte d’Azur dans ce dispositif… C’est stratégique, dans le sens où le fait d’offrir une desserte aéroportuaire - certes directement reliée à la capitale mais aussi en lien avec une trentaine d’autres aéroports français de région et près de destinations internationales directes renforce l’attractivité de la Côte d’Azur en général mais aussi de nos stations de sports d’hiver.