Monaco-Matin

Monaco jouera bien à Amiens demain

Arrivé en janvier dernier, le Brésilien Jorge a mis six mois pour s’adapter avant de débuter la saison comme un titulaire. Un peu dans le dur en octobre, le gaucher revient dans le coup

- PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE

Débarqué en janvier , Jorge a fait une « Jemerson » . Comprendre six mois pour prendre le pouls de sa nouvelle vie avant d’être propulsé titulaire. Après un petit trou d’air en octobre, comme toute son équipe, le Brésilien reprend le cours de sa saison et devrait débuter contre Amiens, demain. En vue : le Mondial  mais aussi une place pérenne dans le XI de départ de l’ASM.

Jorge, comment est votre Français ? Je le comprends un peu mais pour le parler… c’est difficile (rires).

Comment s’est passée cette trêve internatio­nale ? Ça a été un travail intense, on a tous bossé pour être dans les meilleures conditions pour affronter Amiens après quinze jours sans match. Je fais de mon mieux pour monter en puissance et répéter en match ce que j’apprends à l’entraîneme­nt.

Personnell­ement, vous avez l’impression de franchir un palier cette saison ? Amon arrivée, l’adaptation a été difficile, comme tous les Brésiliens. Je suis content de ma progressio­n et demon évolution. Je côtoie des joueurs d’expérience qui m’aident à regarder devant etàm’améliorer. J’ai encore de lamarge, que ce soit défensivem­ent ou offensivem­ent. J’ai eu six mois pour m’adapter. Le football brésilien est très différent de celui pratiqué en France. Ici, on cherche toujours à aller de l’avant alors qu’au Brésil à - , on tente de conserver le résultat. Il y a la langue aussi, qui est une barrière. Il faut digérer tout ça.

La sélection est- elle un objectif pour cette fin de saison ? Oui, forcément. J’étais surpris d’être appelé la dernière fois en remplaceme­nt de Marcelo. C’est une grande fierté, Titeme suit, j’essaie de m’appliquer pour faire du Mondial un objectif sur cette fin de saison mais je ne me focalise pas là- dessus. C’est compliqué car il y a de la concurrenc­e à mon poste : Marcelo, Alex Sandro, Filipe Luis.

« Le coach veut que j’améliore mes centres »

Mardi, c’est le retour de la Ligue des champions. Quel souvenir gardez-vous de votre dernière sortie européenne où vous concédez notamment le penalty de l’égalisatio­n à Besiktas ? C’est du passé. Il faut oublier et tourner la page. Je vais apprendre demes erreurs. C’est une erreur collective­même si c’est moi qui concède le penalty. On va donner le maximum sur les deux derniers matches pour espérer y croire.

Le match d’Amiens arrivemais on parle beaucoup de Leipzig et de la venue du PSG, la semaine prochaine. Comment le gérezvous ? Le coach ne parle que d’Amiens. Il fonctionne ainsi. On basculera sur la semaine prochaine après Amiens. On aura le temps de bien préparer ces deux gros matches à domicile.

Parfois, vous avez joué au milieu de terrain. Qu’est-ce que cela vous a apporté ? C’est important de jouer plus haut, notamment pour mon adaptation au football français, au rythme, à la tactique. Cela me sert aujourd’huiàmon poste d’arrière gauche.

On compare souvent l’ASMavec celle de l’an dernier. Vous jouez au poste de Benjamin Mendy, est-ce un fardeau comme comparaiso­n ? Non, je n’y fais pas attention. Je me concentre uniquement sur ce que je sais faire. Oui, Benjamin Mendy était un grand latéral, il est d’ailleurs parti dans un grand club anglais mais je me focalise seulement sur mon jeu, sur ce que je peux améliorer. Je veux progresser dans tous les secteurs. Le coach veut que je m’améliore au niveau de la qualité demes centres, par exemple.

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(Photo Jean-François Ottonello) Jorge, la gauche brésilienn­e.

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