«La Fête nationale est un moment de communion de la famille monégasque»
Nous sommes à quelques jours du novembre. Que représente pour vous, en , cette Fête nationale?
C’est un moment important pour l’unité du pays. La Fête nationale est un jour de communion de la famille monégasque, de ma famille avec les Monégasques et les résidents qui sont attachés au pays, même s’ils n’ont pas la nationalité. C’est un point d’ancrage des Monégasques envers ma famille. C’est aussi un jour où les Monégasques qui vivent à l’étranger reviennent en Principauté. Le format de la Fête nationale a peu changé depuis toutes ces années mais elle reste unmoment de joie et d’expression de l’attachement des Monégasques et résidents à leur pays. Ils sont heureux de vivre dans un pays prospère, où ils sont en sécurité.
Le format de la Fête nationale devrait-il évoluer, semoderniser ?
Je regrette juste que l’on ait perdu le moment de sport qui se déroulait le novembre, dans l’après- midi. Quand les calendriers de Ligue étaient plus souples et que le novembre tombait en semaine, on avait la possibilité de voir l’AS Monaco jouer un match amical. Je regrette que l’on ait perdu ce rendez-vous. On pourrait peut- être imaginer autre chose, pourquoi pas dans un autre sport. Mais ce n’est pas prévu pour l’instant.
Quel sera le temps fort de Fête nationale ?
Elle revêtira un caractère particulier parce que c’est une des dernières manifestations du Bicentenaire des carabiniers. Le e régiment du génie parachutiste sera présent pour l’occasion. Pour le Bicentenaire, j’assurerai la prise d’armes sur la place du Palais. Mon pèrem’a confié cettemission quand j’ai été fait colonel des carabiniers. Je l’ai fait également en . Je remettrai par ailleurs une distinction toute particulière au fanion de la Compagnie des carabiniers.
Allez-vous garder cette moustache que vous avez laissé pousser en hommage aux carabiniers ?
Je ne pense pas. J’étais tenté mais cette moustache n’est pas très populaire dans la famille. Je ne vais donc pas poursuivre dans cette voie. C’était une démarche sympathique et j’étais heureux de la faire, mais je la raserai lundi ou mardi.