« Nous ne sommes pas sûrs d’être protégés »
« Nous ne sommes pas sûrs d’être protégés et le Vista Palace ne nous donne aucune garantie. C’est pourquoi nous voulons connaître tous
les documents attestant de la régularité des travaux du Vista Palace », résume Christian Jourdan, président de l’Adife, association qui s’est greffée à la dénonciation judiciaire de Région Verte . L’association Roquebrunoise réunit une dizaine de riverains du quartier Fighiera, situé juste en dessous de la falaise du Vista Palace. Membre de l’Adife, la riveraine Annie Durante précise qu’à la suite d’un désaccord avec la SEDH Vista Palace, en février dernier, les travaux de sécurisation de la falaise ont finalement été effectués chez elle cet été mais que la barrière de protection posée dans son jardin ne serait pas « à la bonne taille », « bien plus petite que prévu ». Annie-Durante serait encore en attente de documents comme les attestations d’assurance, le dossier des ouvrages exécutés (DOE) ainsi que l’arrêté de la préfecture autorisant les travaux dans sa propriété. « Elle craint de ne pas être protégée en cas de chute de rocher », précise l’un de ses
proches. Et le président de l’Adife de rappeler « qu’en septembre , il y avait eu un éboulement et un rocher s’est décroché de la falaise pour atterrir dans le quartier. » Vingt personnes avaient dû être évacuées à l’époque. Le Vista Palace n’a pas fait de commentaires sur les documents exigés par les habitants mais donne une réponse globale: « Les normes de sécurité ont été respectées et le Vista s’est fait un point d’honneur à ce que les travaux soit effectués dans les règles de l’art.»