COUPE DU MONDE Le mondeadebeaux restes
Les trente-deux participants du Mondial 2018 sont désormais connus. Mais les derniers matchs d’éliminatoires ont laissé sur le carreau pas mal de grands noms. Notre idée pour y remédier
Quel est le point commun entre George Weah, Ryan Giggs ou George Best ? Tous “Ballon d’or” ? Raté. Malgré ses 26 trophées et 1000 matchs avec Manchester United, le Gallois ne l’a jamais été. Par contre ces trois légendes du football n’ont jamais participé à laCoupe du monde. Isolés au seind’équipes peu fournies en talents, ces trois joueurs sont passés à côté de la plus grande compétition mondiale. Une cruauté autant pour eux que pour les (télé)spectateurs. Le plus grand rendez-vous planétaire du ballon rond a besoin de ses meilleurs représentants. De tous. Pour s’en assurer, la Fifa a fait au plus simple. Elle a ainsi prévu de gonfler le nombre de pays participants.
pays en
De 13 nations à son origine (1930), le Mondial n’a fait que grossir, passant ensuite à 16 (1934), puis 24 (1994) et 32 depuis 1998. En Russie, l’été prochain, ce sera encore le cas. Mais dès 2026 (l’Amérique du Nord et le Maroc sont candidats), il y en aura 48. Cela a été acté depuis le début de l’année.
Nice- Matin a une idée
Sauf que cette réforme ne sera pas si simple à mettre en place. Elle implique nécessairement une augmentation du nombre de matchs ( de 64 à 80), de sites, de groupes et de coûts d’organisation. Et au final, les organismes des joueurs, déjà mis à rude épreuve toute l’année, seront encore plus sollicités. Ce n’est pas la principale crainte de la Fifa, qui sou- haite surtout augmenter sa zone de diffusion. Et surtout avoir l’assurance de pouvoir compter sur la présence de l’Inde, la Chine ou les Etats-Unis, qui ne seront pas du voyage en Russie. Notre solution pour tou- cher 54 pays sans augmenter le nombre de participants ? Réserver un ticket à une équipe de 23 nationalités différentes. Un sélectionneur élu par ses pairs - dont le pays est aussi absent - devrait ensuite établir une sélection de 23 joueurs, issus de pays qui n’ont pas validé leur ticket pour la Coupe du monde. Et cela pourrait avoir de la gueule (voir l’équipe ci-dessous). Avec ce onze, Buffon ou Robben auraient le droit à une sortie plus digne, Mkhitaryan ou Alaba une véritable chance de pouvoir disputer un jour un Mondial. Nous sommes certes en pleine fiction, mais cette “réforme” n’aurait pas le même coût financier que celle attendue pour 2026. Alors nous lançons cette bouteille à lamer. Si jamais cette missive arrive jusque sur le bureau de Gianni Infantino...