Entre regrets et fatalité
Sèchement battues à Leyrit par une ASVEL transfigurée depuis l’arrivée de Gruda, les Niçoises ont surtout flanché physiquement dans l’ultime quart-temps…
On va la faire courte. Face à des Lyonnaises épatantes d’adresse, notamment à trois points, les Niss’Angels ont eu, hier, bien du mal à exister. Excepté lors des 2e et surtout 3e quart-temps, durant lequel elles parviendront même à revenir quasiment à égalité avec leurs adversaires (-2, à la 24e). Las, le manque de profondeur de banc a vite ramené les supporters à la réalité. Car, pour espérer modifier le scénario d’un match initialement mal engagé, il eut
fallu un peu plus qu’un brin de réussite supplémentaire. Et ce n’est pas Jimmy Vérove qui disait le contraire. « C’est évidemment toujours décevant de perdre, mais j’ai envie de dire qu’il y a aussi un peu de malchance. Par rapport, notamment, à Naignouma Coulibaly, qui après une semaine compliquée, souffrait aujourd’hui (hier)
de douleurs au ventre. Du coup, je n’ai pu la faire jouer que 20 minutes. Et puis, il y a aussi Antiesha Brown, en grosse délicatesse avec son tendon d’Achille».
Motifs d’espoir
Ça fait deux joueuses du cinq majeur qui n’ont pu rayonner comme elles auraient dû et pu le faire…. proposer un tout autre basket. En trouvant d’abord les solutions pour stopper l’hémorragie et desserrer l’étau adverse. Puis en mettant ce petit grain de folie dans le QT 3 qui a même fait, un instant, croire à une salle Leyrit plutôt bien remplie que le miracle était à portée. « Onamis plus d’intensité et d’agressivité en deuxième mi-temps, confirme l’entraîneur azuréen. Mais, malheureusement, sur quelques petits détails, offensifs comme défensifs, on loupe un ou deux paniers et on repart à -8, -10. Et ensuite, on a physiquement complètement lâché... » Reste, malgré tout, ce sentiment diffus que l’avenir ne s’annonce pas si noir. Au regard, notamment, de la performance d’Alix Duchet, constamment dans le combat et toujours aussi intelligente à la mène ; de l’efficacité du duo Touré/Robert (33 points à elles deux), ou encore, et même si ça n’a été que par séquences, de la belle présence, sous le cercle, de Coulibaly. Pas suffisant, évidemment, pour imaginer inverser la tendance actuelle, mais de nature néanmoins à laisser entrebâillées les portes de l’espoir... Dossard , Guillaume Besnard a pris un départ parfait pour s’offrir un deuxième succès de rang sur le Trail de Roucassiero.
Pour autant, c’est surtout une entame complètement ratée que le Cavigal allait traîner comme un boulet. « Mangées » au rebond, en panne de réussite aux shoots, spectatrices plus qu’actrices de leur match, les Niçoises laissaient leurs hôtes prendre le large au tableau d’affichage (12-26). Avant, enfin, de réagir et de