Monaco-Matin

Ce n’est pas le Pérou !

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La seule fois que le Pérou a joué les Bleus, un amical en avril , aucun des  joueurs retenus par Didier Deschamps pour le dernier rassemblem­ent n’était né. C’est donc une grande première en match officiel mais aussi une réelle découverte. Le Pérou, c’est Téofilo Cubilas ( buts entre  et ) et un quart de finale en . Mais depuis, l’équipe se cherche. D’ailleurs, les grands talents péruviens peinent à exploser au plus haut niveau. Même la star locale, Paolo Guerrero, n’a jamais vraiment réussi à s’imposer au Bayern Munich lors de son passage entre  et . Cela dit, le meilleur buteur de l’histoire du Pérou reste un avant-centre performant et qui joue régulièrem­ent les premiers rôles avec son club de Flamengo (Brésil,  buts toutes compétitio­ns confondues en ). Articulée dans un --- très équilibré, l’équipe de Ricardo Gareca compte surtout sur ses vieux briscards comme Jefferson Farfan ( piges) et Alberto Rodriguez (capitaine,  ans aussi). Malgré tout, certains jeunes joueurs ont réussi l’exploit de jouer en Europe comme le milieu Renato Tapia (Feyenoord), l’ailier André Carrillo (Watford, après avoir évolué au Sporting et à Benfica) mais aussi l’ailier Edison Flores (AaB Fodbold, mais passé chez les jeunes de Villarreal). Bref, une équipe solide et habituée aux joutes sudamérica­ines contre le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Uruguay et la Colombie. Les Bleus vont commencer par les « Socceroos ». On a connu mise en bouche plus compliquée. Huitième de finaliste en 2006, l’Australie n’a jamais vraiment brillé en Coupe du monde (éliminée trois fois au premier tour en quatre participat­ions). Surtout, l’équipe s’appuie encore sur des vieux briscards comme son capitaine et meilleur buteur Tim Cahill (37 ans). Pis, depuis sa qualificat­ion contre le Honduras le mois dernier, l’équipe nationale n’a plus de sélectionn­eur avec la démission d’Ange Postecoglo­u. D’ailleurs, la fédération australien­ne a proposé le poste à un certain Laurent Blanc pour l’aventure russe. Sans suite. Contre l’Australie, la France devra batailler face à un 3-5-2 très compact où le milieu d’Aston Villa Mile Jedinak fait la pluie et le beau temps. Dans les buts, le prometteur Mathew Ryan (passé par Valence) fait de belles choses en Angleterre avec le promu Brighton & Hove Albion mais, dans l’ensemble, l’équipe manque de talent. A surveiller néanmoins l’ailier Mathew Leckie, qui joue au Hertha Berlin, et capable, dans un bon jour, de semer la panique dans une défense. C’est plutôt une équipe cosmopolit­e, représenta­nt bien la diaspora australien­ne, avec des éléments évoluant au pays mais aussi en Chine, en Autriche, en Israël, au Japon, en Norvège, aux Emirats Arabes Unis, en Corée du Sud ou en Turquie. Malgré tout, le football australien est très britanniqu­e. Comprendre des longs ballons et un jeu très direct. Quatre titulaires jouent d’ailleurs en Angleterre (Ryan, Wright, Mooy et Jedinak).

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Paolo Guerrero Christian Eriksen Tim Cahill

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