LIGUE JOURNÉE) / NICE - METZ « On sentait de l’amour »
Romain Pitau est l’invité d’honneur du jour. Il n’a pas oublié ses années niçoises
omain Pitau a ans. Le temps passe. Il n’a pas quitté le monde du football. Il a juste pris quelques mètres de recul. Avant, il était sur le terrain. Maintenant, il est sur le banc. Pas sûr que ce soit plus confortable. Entraîneur de la réserve de Montpellier (N), il garde un oeil sur le Gym. Aujourd’hui, c’est lui l’invité d’honneur de l’OGCN : « Un club qui n’oublie pas ses anciens : je trouve ça très bien et très sympa ». Bref, il est ravi de retrouver Nice. Sinon, il est un homme à femmes. Il a quatre filles : Faustine ( ans), Caliste ( ans), Esther ( ans) et Leonore ( ans). Et une femme : Chris, qui était chargée de la communication à l’OGCN. Cette fois, c’est lui qui communique. Sympa. Comme toujours. J’essaie d’être bienveillant avec les joueurs. Je leur apporte mon expérience. Je picore le meilleur chez chacun des entraîneurs que j’ai eus. J’ai le choix : j’ai eu plus d’entraîneurs que d’années chez les pros... Ils sont quatre à m’avoir marqué. Daniel Leclercq m’a appris le métier à Lens. Gernot Rohr, à Nice, m’a fait découvrir la Ligue . De Guy Lacombe, mon coach à Sochaux, je retiens le sens tactique. Lui, c’était un livre de foot. Enfin, à Montpellier j’ai observé René Girard, un vrai meneur d’hommes. Un mot sur Gernot Rohr ? Il avait une grande capacité à mener un groupe. Il était subtil et savait mettre une pointe d’humour dans ses discours. Entraîner était une évidence ? Ça l’est devenu. J’ai fait un choix fort en lors de ma dernière année sur le terrain. J’aurais pu continuer : malgré mes ans, j’avais des propositions de clubs de Ligue . Mais je voulais m’inscrire dans le projet montpelliérain. On m’a proposé les U, j’ai plongé. Bref, je vis très bien l’après-carrière. Comment avez-vous vécu la disparition de ‘’Loulou’’ Nicollin ? J’ai été choqué. Ce fut brutal. Il laisse un vide immense. ‘’Loulou’’ était excessif, capable, la même journée, d’un élan d’affection et d’une colère terrible. Il était Montpellier. C’était un homme très attachant. Le titre décroché sous son règne en reste un moment très fort de ma vie de footballeur. Il se dégageait de cette équipe une force collective impressionnante. Vous suivez les résultats du Gym ? Bien sûr. Et je suis sensible à tout ce qui se passe à Nice. La saison dernière, l’équipe marchait sur l’eau. Cette année, elle est dans le dur. Mais elle va s’en sortir. Comment jugez-vous la philosophie de jeu à la niçoise ? Le Gym a maintenant une identité qui plaît et qui me plaît. Il y a un esprit. Il ne faut pas tomber dans l’excès, mais le projet de toujours passer par le jeu est le bon. Sur le long terme, c’est même la seule solution pour rester en haut. L’OGCN traverse une zone de turbulences, mais il a un jeu qui séduit, qui a marché et qui marchera. Un joueur niçois ? Dante. Il a l’air d’être un vrai leader. Positif. Écouté. J’aime bien ce ‘’mec’’. Vous connaissez l’Allianz Riviera ? J’ai vu France-Paraguay en . J’ai trouvé le stade magnifique même si j’ai eu du mal à le quitter... Le Ray est oublié ? Jamais. J’ai appris qu’il avait L’entraînement au Ray alors que le club avait vécu un