Monaco-Matin

DM JOURNÉE) Le Cavi se balade

- JULIEN DUEZ

La meilleure attaque de la Ligue Magnus contre l’équipe en forme à domicile, l’affiche avait de quoi faire saliver. Bordeaux a beau être favori, ce sont les Aigles de Nice qui marquent les premiers, un peu à la surprise générale, quand Hrehorcak profite d’un tir repoussé par le gardien bordelais Goy (1-0, 2’). Dès lors l’intensité grimpe sur la glace. Sauve lance un peu les Boxers en Ce but change tout. Malgré la perte de Hughesman sur blessure, les Boxers prennent progressiv­ement l’ascendant. Labelle profite d’une double supériorit­é numérique (1-2, 28’), Terrier appuie la domination (1-3, 34’). Les Niçois n’y sont plus et s’emportent face au jeu physique des Girondins. Preuve de la dureté de la rencontre, Arthur Montenoise est obligé de rentrer prématurém­ent aussi aux vestiaires après un choc à l’épaule. Stan Sutor est dubitatif debout sur son banc. Le coach niçois voit la supériorit­é de son adversaire, mais se plaint de l’arbitrage. Après un deux minutes subies par Spelda, un arbitre vient même lui demander « Qui est le boss sur le banc ? » Bordeaux enfonce le clou par Andre et met fin à la belle série niçoise à Jean-Bouin. Le trou noir. Celui duquel on ne se relève pas en Proligue. Les Bisontins ont traversé ce désert aride, hier soir, pendant six minutes et ont précipité leur chute face au promu niçois, ravi de planter si aisément un 6-0 (13-19). Les locaux, pourtant, avaient su se relever d’un début de match poussif (6-10, 14e). Portés par leur seul bon passage défensif et la réussite du tandem Bolaers/Avelange-Demouge, ils viraient même en tête (1110, 19e). Mais ça, c’était avant la crise de narcolepsi­e aiguë des hommes de Portes, sonnés face à leurs propres limites offensives et au bras surpuissan­t de Nicolas Minne, déjà auteur de 7 buts à la pause (13-19). Les Azuréens se jetaient donc avec appétit sur le buffet à volonté offert par leurs hôtes, et le score enflait dans d’ahurissant­es proportion­s (14-26, 38e). Le seul suspense résidait alors dans l’ampleur de la débâcle (2032, 51e). Le Cavigal venait de réussir, dans la froide Franche-Comté, un coup de maître qui l’éloigne des eaux sombres du bas de tableau.

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