«Méfiez-vous de la provenance »
Odile Leturcq préside l’association de défense des consommateurs UFCQue Choisir à Marseille et pour les Alpes-Maritimes. Non. Nous avons surtout de petits marchés, et dans la plupart, on n’y vend pas des articles chers. C’est dans l’air du temps, toutes les petites communes veulent leur marché, et on y achète au coup de coeur, de même que sur un marché d’été. Mais si nous n’avons pas de remontée négative, nous regrettons que ces marchés de Noël soient tout… sauf Noël ! Beaucoup de produits sont importés. C’est triste, alors qu’on fait tant de jolies choses dans notre région… Et on se rend compte que, d’une ville à l’autre, on trouve un peu les mêmes articles. On y voit des articles hivernaux – bonnets, écharpes… – et des articles “provençaux” dont on a du mal à connaître la provenance.
Quels conseils de vigilance adressez-vous ? Les problèmes tiennent moins aux prix pratiqués qu’à la provenance et à l’étiquetage. Nous disons toujours au consommateur : « Méfiez-vous de la provenance quand vous achetez un article. » En principe, on doit savoir comment il est composé et d’où il vient. En particulier les produits d’hygiène, des parfums aux savons, car il faut se méfier des perturbateurs endocriniens. Nous menons une lutte et une chasse constantes à ce genre de choses. Il faut écrire à la DDPP [la direction départementale de la protection des populations, ndlr]. Ce sont eux qui sont chargés de constater les abus. Nous, nous n’avons aucun moyen d’intervenir. Nous pouvons juste constater des abus grossiers ou répétés… Même si un marché ne dure qu’un mois. Et il y a toujours un problème de contrôle sur les ventes éphémères. 1- 7, rue Michelet, à Nice. Ouvert du lundi au jeudi soir de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.Tel. 04.93.04.58.18. Mail. contact-alpesmaritimes@ marseille.ufcquechoisir.fr des prix qui sont exagérés. On a acheté un fromage qui est passé du simple au double. Mais bon, le vendeur était sympa...»