Kermesse oecuménique: ans d’actions
Hier, sous le chapiteau de Fontvieille, la chasse aux bonnes affaires était lancée pour ce rendezvous traditionnel dont l’objectif est de récolter des fonds pour six associations de divers cultes
Sur l’un des stands une paella couleur soleil côtoie des pâtisseries grecques… À coté, on peut se nourrir spirituellement de livres en anglais, vendus. Ou bien préparer Noël avec des décorations concoctées par des petites mains artistiques monégasques. C’est le reflet de la kermesse oecuménique. Un rendez-vous populaire qui s’est tenu hier sous le chapiteau de Fontvieille au profit de six associations : la Société de Saint Vincent de Paul, l’église anglicane Saint-Paul, l’église Réformée de Monaco, l’association britannique de Monaco, la communauté espagnole ainsi que la paroisse grecque orthodoxe. Et ça fait 48 ans que ça dure ! «Les gens restent motivés et nous avons toujours autant de dons et de bénévoles qui travaillent avec le sourire », s’enthousiasme Jane d’Amico, qui préside la kermesse oecuménique depuis ses débuts.
Vingt-cinq stands
En effet hier, sur les 25 stands on pouvait trouver un peu de tout. Outre les spécialités culinaires, des livres donc, des bijoux fantaisie, des jouets, un peu de brocante et beaucoup de vêtements - entre fripes et vintage - pour séduire les amateurs. « Chaque année, notre action est importante pour soutenir ces bonnes oeuvres qui aident des personnes qui en ont besoin. Ce que nous ne vendons pas, nous le reversons également aux associations », continue la présidente, qui reçoit chaque année le soutien de la princesse Caroline. Et hier, c’est l’archevêque Bernard Barsi qui était venu partager le déjeuner, parmi les nombreuses tablées dressées sous le chapiteau. « Cette kermesse c’est une tradition désormais où l’on se retrouve beaucoup en famille, et l’ambiance y est très internationale », complète Jacqueline D’Amico, qui accompagne sa mère dans l’organisation de ce rendez-vous. Un rendez-vous qui a encore fait le plein hier. Et qui n’entend pas s’arrêter, en si bon chemin, après presque un demi-siècle d’existence.
Jane D’Amico, la présidente de la kermesse oecuménique et sa fille Jacqueline, qui organise l’évènement avec elle.