Les officiels des rallyes de Corse et d’Italie en repérage
Officiels du Tour de Corse et du Rallye d’Italie avaient pris place aux premières loges hier. Une présence de bon sens pour Christian Tornatore, directeur du Rallye Monte-Carlo. « Ils sont venus car ils veulent prendre connaissance de ces nouveautés. Nous les invitons parce qu’à la dernière réunion de la commission des rallyes je leur ai dit que nous avions un entraînement systématique, ce qu’on est peut-être les seuls à faire dans le monde. Même si nous, on découvre le système, eux, ils auront un petit peu plus de temps pour amortir la découverte.» Représentant le Tour de Corse, Vincent Lavergne n’a pas caché son soulagement d’arriver quatre mois après les Monégasques au calendrier du championnat du monde. « Comme tous les ans, c’est le Monte-Carle qui essuie les plâtres. Ce n’est pas nouveau et je préfère être à notre place qu’à la leur (rires). On découvre ce système qui a l’air de pouvoir faire beaucoup de bonnes choses. J’ai vu le matériel pour la première fois il y a une heure. C’est le fournisseur qui l’amène sur chaque rallye et nos commissaires ne vont le découvrir qu’un jour ou deux avant le rallye de Corse. »
D’où un certain stress également : « Le problème, c’est la formation de l’organisateur mais aussi le fait de ne pas connaître les besoins du nouveau fournisseur en infrastructures ou véhicules sur place...». D’ores et déjà persuadé de laisser en place les bons vieux carnets de bord pour assurer une transition en douceur, l’organisateur s’inquiète aussi pour les concurrents, «notamment les amateurs, qui composent au moins la moitié du plateau et, eux, découvrent à chaque rallye. »