Menton n’est pas verni
Dominateur de bout en bout, le Rapid a concédé hier l’ouverture du score et un nul plein de frustration, dans une rencontre marquée par la blessure de Choquenet, son gardien titulaire
Face à Ardziv (1-1), le Rapid a gagné un point ou en a perdu deux, c’est selon. « On a joué une équipe qui a refusé le jeu direct et on a péché par un manque d’efficacité offensive » , lâchait Hervé Berni. Mais cela aurait pu être pire avec la blessure de Choquenet (65’), remplacé dans les cages par Scaniglia… défenseur de métier. Menton a même concédé l’ouverture du score sur l’une des rares occasions des Marseillais. Heidelberger, d’une demi-volée en pivot à 25 mètres, permettait à son équipe de passer devant (1-0, 16’). Dès lors, Euga Ardziv faisait le dos rond, tentant de préserver ce hold-up. Malgré quelques beaux mouvements en une touche, la stratégie marseillaise n’a tenu que neuf minutes. Lancé à la limite du horsjeu, Raveloarijaona résistait au retour de Birgin et ajustait le gardien adverse d’un piqué (1-1, 25’). Le buteur du Rapid pensait doubler la mise (33’) mais sa frappe heurtait, cette fois-ci, la barre transversale. Menton se créait vainement des occasions en pagaille (35’, 38’, 53’ et 57’) et le scénario aurait pu virer au mélodrame lorsque le portier Choquenet restait au sol après une situation chaude, visiblement touché à la main (65’). Scaniglia assurait l’intérim et sortait un beau coup-franc de Hernandez (80’), assurant le point du nul à son équipe. « C’est un fait de jeu qui devient habituel. Les choses ne nous sourient pas. On fait match nul alors qu’on a passé 75% du temps dans leur camp, pestait l’entraîneur du Rapid, Hervé Berni. C’est frustrant. »