L’exploit pour les Aigles !
Après trois défaites subies contre Gap sur des scores sévères cette saison (3-1, 6-2 et 0-5), les Aigles avaient à coeur de faire bonne figure contre le champion en titre et actuel 3e de Magnus. Un dernier match (celui-ci en retard) d’une semaine à trois rencontres à Jean-Bouin perçu comme un bonus. Mais aussi comme une belle occasion de revenir dans la zone des play-offs. Un Top 8 dont les Niçois ont finalement été privés par le succès après prolongation d’Angers à Epinal (2-3). Neuvièmes ce matin, les Niçois méritaient meilleur classement après leur prestation de hier. Où ils ont démontré une nouvelle qu’ils savaient parfaitement rentrer dans une partie. Ils avaient marqué après une minute contre Bordeaux, il a fallu cette fois 46 secondes à Hrehorcak pour donner une longueur d’avance à ses partenaires. Et à la différence du duel face aux Boxers, perdu 1-4 vendredi, cette fois il n’y a pas eu de relâchement. Les Aigles mettent en place un jeu agressif qui perturbe Gap. Les Azuréens font bien circuler le palet et Bogdanoff conclut après une belle passe de Carpentier (2-0, 3’). Les joueurs de Gap prennent d’assaut la cage de Khoroshun mais les hommes de Sutor restent calmes et relancent toujours proprement. Hampl a même une occasion à la dernière seconde de donner une avance presque insurmontable pour Gap, mais Bertrand, portier n°2 des Rapaces, dévie.
Khoroshun héroïque
Gap aurait pu revenir très vite dans le T2 mais le palet ne rentre pas entièrement grâce à Sergeï Khoroshun. Nice sent bien que la sensation est tout à fait possible. Tout d’abord grâce au show Khoroshun qui a ravi les spectateurs de Jean-Bouin. Une dizaine d’arrêts permettent aux Aigles de croire à un premier succès face à Gap depuis leur accession en Magnus en
2016-2017. D’autant plus que les joueurs de Luciano Basile sont maladroits dans la finition. Hampl obtient un penalty en fin de T2 après une défense désespérée de Bouvet, mais le Niçois trouve le poteau (38’). Ce n’est que partie remise pour la balle de match qui vient quelques instants plus tard sur une action personnelle de Vrielynck (3-0, 40’). En 40 minutes, sur 4 tirs cadrés, Nice avait frappé trois fois. Le T3 est débridé et tendu. Les Azuréens sont proches du quatrième but lorsqu’une passe en retrait de Belisle trouve Bogdanoff qui échoue sur Bertrand (55’). Une action manquée qui n’avait pas d’importance. Le NHE tient ce matin l’un des plus beaux de ses exploits !