Monaco-Matin

LIGUE DES CHAMPIONS JOURNÉE) Quelque chose de Tennessee

Encore porté par son arrière de Nashville, Gerald Robinson, 23 points, Monaco a dominé les Turcs de Karsiyaka et signe un sans-faute épatant dans la phase aller de BCL (7 sur 7)

- FRANÇOIS PATURLE

Merci à Gerald Robinson, qui nous permet le petit hommage à Johnny dans le titre… Une fois de plus, avec 23 pts et un festival en seconde période, l’arrière originaire du Tennessee (vrai fan de musique, qui plus est) a été le grand bonhomme (avec Kikanovic, 23 pts aussi) de cette 7e victoire monégasque en Champions League. Le speaker de Gaston-Médecin, lui, avait choisi de lancer l’éternel « Allumez le feu »... Une incantatio­n qui colle aussi à la razzia monégasque dans cette Ligue des champions : 7 sur 7, la Roca ProA ou Ligue des champions, Robinson fait parler la poudre sur tous les parquets cette saison.

Team termine donc invaincue cette phase aller des groupes de Champions League. Une performanc­e unique dans la compétitio­n. Le constat est là : à mi-chemin, la Roca Team a déjà quasiment son billet en poche pour les 1/8es, puisque les 4 premiers passeront au tour suivant. Comme prévu, Karsiyaka a opposé une vraie

résistance, dans la tradition d’un basket turc habitué à poser la barre assez haut.

Socle défensif

Privé de son artilleur en chef D.J. Kennedy, touché à la cheville lors du dernier entraîneme­nt la veille et resté en survêt sur le banc, Pinar a trouvé en son meneur US Dominic Waters une gâchette

suppléante (21 pts). Pas de + 30 ou + 20 à GastonMéde­cin, cette fois ; La décision s’est faite dans le dernier quart. Monaco, un peu émoussé, et privé de Lacombe, ménagé, n’a pas toujours brillé de mille feux. Quelques balles perdues, notamment, ont agacé coach Z. Mais l’ASM s’est appuyée sur son socle de prédilecti­on

(la défense) pour faire le travail. Et puis, donc, en seconde période, la Roca Team a appuyé sur le champignon. De quoi faire plaisir à son public. Amara Sy, l’Amiral, a montré l’exemple en terme d’abnégation (11 pts, 9 rebonds). Sergii Gladyr, remis en confiance depuis les fenêtres internatio­nales avec l’Ukraine, a sévi à 3 pts (2/2 dans le QT4) barrant la route à Karsiyaka, revenu à – 2 (61-59, 35e). Elmedin Kikanovic, très impliqué dans son duel intérieur avec Jones et Turen, n’a pratiqueme­nt rien gâché (13/14 aux lancers !). Quant à Gerald Robinson, donc, il a fait du Robinson quand il le fallait : infiltrati­ons géniales, comme autant d’inspiratio­ns fatales à Karsiyaka : 23 points à 8/12 et 4 passes décisives. Un refrain bien connu à Gaston-Médecin.

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