NATIONAL JOURNÉE) Nice II : confirmer l’embellie
Mal en point(s) en championnat juste avant d’aborder deux déplacements consécutifs, les réservistes niçois pouvaient craindre le pire. Mais fort heureusement, les hommes de Laurent Bonadei ont profité de ces deux rencontres à l’extérieur pour relever la tête et mettre six points dans leur besace ! Les victoires sur les pelouses de Tarbes (1-3) et de Fréjus/Saint-Raphaël (1-2) ont fait du bien au moral… et au classement. Reste maintenant à confirmer cette embellie à domicile. Une tâche qui ne s’annonce pas aisée car c’est le FC Après une série de trois résultats nuls, le RC Grasse (12e, 14 pts) se rend ce soir (18 heures) en terre varoise pour y défier le Hyères FC (7e, 18 pts). Si on avait quitté les Grassois contrariés, déçus, presque abattus après le nul concédé à la maison contre Mont-de-Marsan (2-2), cette semaine, on a retrouvé un groupe souriant, reposé, mais surtout gonflé à bloc. « On a un vrai besoin de points, avertit le défenseur Martigues qui se présentera ce soir à Charles-Ehrmann. Les Provençaux visent la montée et restent sur trois victoires consécutives avec pas moins de onze buts marqués ! « Il serait bon que nous parvenions à garder cette dynamique, souligne Laurent Bonadei. Les deux victoires à l’extérieur nous ont fait du bien mais dans le contenu, dans l’état d’esprit et dans la progression des joueurs, les rencontres précédentes étaient également positives. On sentait les prémices d’un renouveau, il ne manquait que le résultat. Face à une équipe performante comme David Artheron, suspendu ce week-end. Il faut que tout le monde prenne conscience de la situation dans laquelle on se trouve. On est sous pression. Si tout le monde n’est pas à 200 % sur ce match, ça ne le fera pas. Il faut enfiler la tenue de guerre et aller au charbon. » Après une mini-trêve de quinze jours, précieuse pour recharger les batteries, les hommes de Loïc Chabas s’attendent à rencontrer une solide formation de Hyères. « C’est une Martigues, on va pouvoir se situer… Même si le groupe sera rajeuni. » En effet, certains éléments habitués à évoluer en National 2 ont goûté jeudi à la coupe d’Europe et ne seront donc pas de la partie.
Clementia (g), Bezzina (g), Mze Ali, Borges, Dario, Pelmard, Perraud, Rafetraniaina, Dramé, Sylvestre, Diatta, Fleury, Balmy, Ranieri, Hamache, Diaby (ou Jaziri).
Nice II pts) - Martigues
pts), heures, stade Charles-Ehrmann. équipe qui a l’habitude de jouer les premiers rôles et qui s’appuie sur un potentiel offensif impressionnant, se méfie le coach grassois. Privé de David Artheron donc, mais aussi de Jacques Onda, le RC Grasse partira avec un secteur défensif légèrement remanié. Une mauvaise nouvelle face aux flèches varoises. Mais si Loïc Chabas n’a pas voulu s’exprimer sur la tactique travaillée par les siens à l’entraînement, une chose est sûre : tout a été mis en place pour ramener un petit quelque chose de ce court déplacement dans le Var.
Camus, Roperti, Baldacchino, Pothet, Robalo, Chauvet, Minasi, Abt, Gomes, Malatini, Medjian, Calatayud, Goncalves, Meftah, Caddy. Blessés : Lavigne, Jungen, Benomar, Marchetti. Suspendus : Onda , Artheron. Le Pontet qui lutte pour le maintien tablait surtout sur son enthousiasme et sa volonté face à Cannes désireux de remonter au plus vite et intrinsèquement supérieur. On ne le vit guère en première période où les deux équipes firent à peu près jeu égal. Certes, les Cannois furent plus dangereux mais c’est Le Pontet qui menait au score à la pause. Après un véritable jeu de quilles dans la surface visiteuse, Guzel récupéra le ballon à la limite de la surface pour prendre Portet à contre-pied. Trois minutes plus tard, le gardien cannois devait sortir en catastrophe dans les pieds de Ouaamar qui avait trop tardé à prendre sa chance. Le Pontet pouvait faire le break mais ce furent là ses deux seules occasions vraiment dangereuses, les Azuréens ayant au contraire multiplié les opportunités. Mais Gueladi ne trouva jamais la faille. Ni sur un beau débordement de Paquille (10e) ni sur deux jolis tirs juste avant la pause (40e et 45e) qui mirent Bedos à contribution. Darnet sur un tir instantané avait de peu manqué la cage (16e). Cannes avait donc les ballons
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mais à la mi-temps c’est Le Pontet, souvent séduisant d’ailleurs, qui avait su au mieux les exploiter. Beaucoup d’imprécision à la reprise où le froid, peut-être, faisait son effet. Le ballon en tout cas était devenu fuyant et on peinait à organiser quelque chose. Les occasions pour les Cannois se faisaient rares, l’équipe locale ayant incontestablement resserré sa défense. Le Pontet au contraire ne put exploiter deux situations chaudes devant la cage azuréenne mais incontestablement le match s’enfonçait dans une certaine médiocrité. Et les affaires visiteuses ne s’arrangèrent pas avec la sortie de Darnet qui laissa ses camarades à dix. Le Pontet du coup y crut un peu plus et Portet dut intervenir dans les pieds de Bouazzaoui (75e). Cannes ne faisait plus rien et Tressy manqua, à son tour, la cage et le ballon du 2-0 (88e). Pas trop grave car Bouazzaoui trouva enfin le bonheur quelques minutes plus tard (90e). Cette seconde période avait été bien décevante mais le score était logique.
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