Soupçonné d’avoir diffamé la SBM, il est relaxé
Les ju es ont relaxé le retraité monégasque qui avait posté sur son mur Facebook des messages où il critiquait vertement la politique relative à la promotion professionnelle de la SBM. Les jugements de valeur, portés par son ancien cadre salarié, n’étaient pas du tout appréciés par ladite société. La direction s’estimait diffamée par cette communication de nature offensive et inappropriée. D’où la comparution de l’auteur devant le tribunal correctionnel [lire nos éditions du mardi 5 décembre 2017]. Rappelons brièvement que cet « ami FB » avait partagé sur le réseau social en ligne des réactions qui avaient le mérite de n’être frappées d’aucune ambiguïté. Elles dévoilaient clairement une politique de promotion aberrante et imméritée ne tenant plus compte de l’ancienneté.
« J’agissais dans le sens d’informer »
L’expéditeur, à la barre, adoptait le profil de l’honnête homme pétri de franchise et libéré de son devoir de réserve. Il réfutait toute imputation de faits qui auraient pu porter atteinte à l’honneur de son exemployeur. Me Franck Michel levait les quelques doutes qui pouvaient encore persister. «Mon client estime qu’une troisième personne n’a pas Le retraité critiquait vertement la SBM sur son mur Facebook personnel. la formation adéquate pour être à la direction des ressources humaines. Le fait d’avoir poussé le bobsleigh ne doit pas être synonyme de promotion ! Ce qui en dit long sur la mentalité du principal employeur de la Principauté, avec un climat exécrable au sein du groupe… » Quand le président Jérôme Fougeras Lavergnolle l’interrogeait sur ses intentions, le prévenu n’avait aucune intention de calomnier ni de nuire : « J’ignorais que cela était possible. C’était un ressenti! D’ailleurs, j’agissais dans le sens d’informer une poignée de copains… »
« Faut-il citer les syndicats ? »