« Tout est encore possible »
Ce n’est plus un feuilleton, mais un sketch. Affichée en au tarif astronomique de M€, finalement adjugée à peine plus de M€ le octobre dernier, la dernière maison de Pablo Picasso risque de revenir sur le marché. À prix cassé ? Rayo Withanage, qui avait porté l’enchère gagnante devant le tribunal de grande instance de Grasse, n’a pas honoré son engagement. Cet homme d’affaires néo-zélandais d’origine srilankaise n’a versé à ce jour « que » % du montant de son acquisition, soit €. Ce qui correspond à la consignation. Déroutant, dans la mesure où il s’était déjà révélé défaillant lors d’une précédente transaction de gré à gré, faute d’avoir bouclé le financement.
« Pour l’instant, effectivement, il n’a pas payé », confirme son représentant Me Marc Provenzani, avocat au barreau de Grasse. Son client serait « en train de négocier les prêts », son projet n’étant « pas abandonné, loin de là ». Me Provenzani prévoit de faire signifier la semaine prochaine à Rayo Withanage, par voie d’huissier, une sommation de payer. Ce qui permettrait à ce dernier de bénéficier d’un délai supplémentaire de huit jours. « Tout est encore possible. C’est
jouable », assure l’avocat. Mais en cas d’échec, le mas NotreDame-de-Vie [photo ci-dessous] pourrait à nouveau connaître le feu des enchères lors d’une nouvelle audience judiciaire en avril . Étrange destin pour cette résidence ultra-luxueuse de m habitables offrant quinze chambres, douze salles de bains, terrasses et piscine, le tout sur un domaine de , ha. Loin du confort relativement spartiate de cet « Antre du Minotaure » lorsque l’artiste s’y est éteint, le avril .