Retrouvailles radicales
Les deux formations radicales, le Parti radical dit valoisien et le Parti radical de gauche, lequel avait rallié le PS et le PCF autour du Programme commun de la gauche en , ont acté leur réunification dans le Mouvement radical (social-libéral). La date choisie n’a rien dû au hasard, le décembre coïncidant avec l’anniversaire de la Loi de séparation des Églises et de l’État de , à laquelle les radicaux sont si attachés. Tant Patrick Mottard, président du PRG , qu’Hervé Cael, patron du PR azuréen, ont dit leur « enthousiasme » à l’issue du congrès de réunification.
« Les responsables et militants du PRG feront tout pour réussir concrètement la fusion avec leurs amis valoisiens », a indiqué Patrick Mottard. Et de se réjouir : « Europe fédérale, laïcité, solidarisme et audace sociétale sont les idées forces de notre nouvelle formation, qui a fait le choix du rassemblement au moment où tant d’autres se déchirent. Le radicalisme, cette vieille idée neuve, a un avenir au service de la République. » Hervé Cael, qui intègre le bureau national du nouveau parti, a pour sa part mâtiné sa joie d’une légère prudence. « Notre enthousiasme ne doit pas cacher les difficultés qui se profilent. Nous allons, dans un esprit
constructif et dans le respect des engagements démocratiques pris lors des derniers scrutins locaux, débuter des échanges avec nos amis du PRG pour parvenir à la constitution d’une force politique départementale qui a pour vocation d’accueillir tous les progressistes partageant nos valeurs. »
Djihadistes de retour : Leroy prône la déchéance
Le sénateur LR Henri Leroy est intervenu au sujet du retour des
djihadistes en France. Pour lui, «ces revenants, tous endoctrinés et formés à des conditions de combat déshumanisées, ne renoncent pas à leur idéologie en rentrant en Europe. Il y a donc urgence à définir une stratégie de leur retour, à la hauteur du danger qui nous menace, et pas au cas par cas comme le préconise le président de la République. Il faut leur appliquer l’arsenal juridique adéquat dont nous disposons pour les neutraliser ». Le sénateur mandolocien propose donc à leur encontre « des mesures drastiques, pouvant aller jusqu’à la déchéance de nationalité ».
Une pétition de Nakache pour destituer Finkielkraut
David Nakache, président de l’association Tous citoyens !, a lancé cette semaine une pétition en ligne afin qu’Alain Finkielkraut soit destitué de son titre d’académicien. Cette pétition, qui a déjà récolté plus de signatures, lui a aussi valu
« un déluge d’insultes », précise-t-il. « Je pense, développe David Nakache, qu’Alain Finkielkraut, qui a déjà repris à son compte la thématique du grand remplacement, en opérant une
catégorisation des citoyens entre Français de souche et non-souchiens, contribue à promouvoir les thèses d’extrême droite. Et le fait qu’il le fasse en sa qualité d’académicien alimente la normalisation de ces thèses… »
Tout en regrettant « la radicalisation de la droite dite républicaine et la banalisation de la xénophobie »,
il estime que « cette pétition ne porte pas atteinte à la liberté d’expression : que Monsieur Finkielkraut s’exprime, mais pas en tant qu’académicien ».
Cirasa quitte l’UDI pour LR
A l’heure où certains désertent Les Républicains, d’autres font le chemin inverse… Cédric Cirasa, membre du bureau politique de l’UDI, vient d’en claquer la porte pour rejoindre LR. Le conseiller municipal villefranchois, opposant au président de l’UDI ,
Rudy Salles, estime que « l’UDI des Alpes-Maritimes a perdu toute sa crédibilité en n’organisant pas, depuis plus de deux ans maintenant, les élections internes qui devaient élire un nouveau président départemental ».
Il enchaîne : « Entre ceux qui partent chez Macron, ceux qui se disent constructifs, Agir et le mariage du Parti radical avec les radicaux de gauche, il y a de quoi avoir le tournis ! Je ne me reconnais plus dans un parti qui ne représente plus les valeurs du centre droit auxquelles je crois depuis mon engagement auprès de Raymond Barre en . Je prends donc acte de la main tendue par Laurent Wauquiez et Eric Ciotti. Je veux désormais travailler avec eux pour rebâtir une droite ferme sur ses principes et humaine dans ses valeurs. »