NATIONAL JOURNÉE) Grasse se donne de l’air
Ils peuvent le remercier. Sans ses deux parades réflexes exceptionnelles dans les derniers instants de la rencontre, les Grassois n’auraient pas le sourire ce matin. Pire, ils auraient même une nouvelle fois laissé des points en route. Mais à la 88e minute, Camus a surgi une première fois, détournant une tête puissante à bout portant de l’attaquant adverse, avant d’effectuer une claquette remarquable dans la foulée, sur un corner tarbais. Grâce à leur gardien, les Grassois le tiennent enfin. Depuis le temps qu’ils l’attendaient, ce succès.
« On s’est fait peur mais l’essentiel est là »
« Cette victoire fait énormément de bien, lance le coach Loïc Chabas, dans une joie timide et mesurée. Ça a été Qui a ouvert le score pour les Grassois ? Tristan Campeon, bien sûr, ci-dessus félicité par ses coéquipiers.
une nouvelle fois difficile, on n’a pas réussi à concrétiser toutes nos occasions. On s’est fait peur sur la fin, mais l’essentiel est bien là. » Dans son antre de La Paoute, le RC Grasse n’a donc pas manqué l’occasion de prendre de précieux points dans sa folle course au maintien. En échec depuis quatre rencontres (trois nuls, une défaite), les Grassois ont profité de la venue de la lanterne rouge, Tarbes, pour se donner de l’air. S’ils ont d’abord manqué de réalisme et de justesse dans la dernière passe, les coéquipiers du capitaine Minasi ont ensuite ouvert le score logiquement, juste avant la pause, par l’intermédiaire
de leur buteur providentiel Tristan Campeon. A la réception d’une merveille de centre à ras de terre de son capitaine, qui s’est infiltré dans la surface adverse sur son côté gauche, Campeon a tranquillement
ajusté le gardien adverse (43e, 1-0). Dans une deuxième période moins enivrante, les Grassois ont semblé émoussés physiquement, donnant un mince espoir aux Tarbais, bien plus entreprenants que lors des quarante-cinq premières minutes. Mais au terme d’un deuxième acte à suspense, Meftah a permis à son équipe de l’emporter sur une ultime contre-attaque dans le temps additionnel (90e+3, 2-0). Un but qui est venu sceller la victoire des siens et qui permet aux Grassois de respirer, avant de se rendre mercredi à Charles-Erhmann pour y défier la réserve de l’OGC Nice.