Primo!, des candidats «sereins et déterminés»
Papillotes sur la table et voeux pour 2018, le groupe Priorité Monaco a invité la presse hier matin dans ses locaux. Les candidats et Stéphane Valeri se disent « confiants, sereins et plus que jamais déterminés. Notre pire ennemi serait de nous démobiliser, de faire preuve d’excès de confiance alors qu’il y a encore beaucoup à faire. Et nous avons besoin d’une victoire nette et forte. A deux reprises, nous avons réuni 800 compatriotes, preuve du vrai besoin d’une nouvelle ère politique. Face à nous, UM plafonne à douze candidats dé- clarés. Et HM pratique le débauchage de candidats, c’est le retour de la vieille tambouille politicienne», continue le chef de file, appuyant sur le talon d’Achille de ses concurrents.
Des propositions
Au chapitre des propositions, le groupe Primo! est vent debout contre l’augmentation des loyers des locaux commerciaux domaniaux et la hausse des frais de domiciliation d’une activité à domicile. «Le gouvernement ne peut pas se comporter comme un propriétaire privé à la recherche de profits, alors qu’il n’a pas besoin»,
souligne Stéphane Valeri. Autre proposition, portée par Brigitte Boccone-Pagès, une «refonte totale et complète des critères d’adjudication des marchés publics». Pour le projet de restructuration du centre commercial de Fontvieille, les candidats vont exiger l’ajout d’appartements au projet, assure Stéphane Valeri. Et Christophe Robino de plaider pour les commerçants inquiets de la galerie : «Nous veillerons à ce qu’ils retrouvent les mêmes conditions d’exploitation, ce n’est pas à eux de payer l’addition. » Dans le domaine du commerce,
la liste entend aussi « repenser les besoins des habitants, en implantant des commerces de proximité pour animer la vie en Principauté», note Pierre Bardy. Primo ! présentera le 10 janvier son programme, toujours à l’espace Léo-Ferré. « C’est la salle la plus adaptée à nos grands rendez-vous. J’y ai lancé toutes mes campagnes et ça m’a réussi », sourit Stéphane Valeri. Qui pense aussi au tempo. « Nous sommes tous les jours à la rencontre des Monégasques, alors des meetings, il ne faut pas en faire trop. »