Horizon Monaco prend le pouls de la Condamine
C’est le quartier de son enfance, et celui de ses jeunes années d’adulte. Alors pour Béatrice Fresko-Rolfo, cette réunion de quartier avait une saveur particulière. « C’est un quartier historique, un vrai centre de la vie monégasque », a-t-elle établi. En présence d’une centaine de personnes, la tête de liste d’Horizon Monaco a pris fait et cause pour le quartier en s’opposant au projet immobilier de l’esplanade des Pêcheurs : «C’est un sujet important, dont la construction va être confiée à un promoteur privé. Alors qu’il y ait un projet, pourquoi pas. Mais qu’il y ait la moitié des logements réservés aux Monégasques. Surtout parce que c’est le dernier terrain de l’État, et il faudrait que nous puissions en bénéficier de manière factuelle. »
Nouvelle candidate et nouvel outil
Au-delà de la quantité et de la répartition des logements, c’est le projet en lui-même qui est remis en cause. « A-ton envie d’un projet pharaonique posé en permanence comme un paquebot de croisière devant l’entrée du port?» a lancé Christophe Spiliotis. La réaction du public
ne laissait pas de place au doute: c’est clairement non. Hier soir, Horizon Monaco a dévoilé sa vingtième candidate. Mère et grand-mère, Valérie Laugier s’est présentée de façon surprenante : « Je n’ai pas de travail, parce que j’ai du mal à en trouver un, ou plutôt à en garder un. Vous ne le voyez pas, mais j’ai une particularité : je suis atteinte d’une variante de l’autisme qui s’appelle le syndrome d’Asperger. » Une condition qui crée des difficultés de sociabilisation, et qui effectivement n’est pas toujours
décelable. Autre nouveauté : l’application Horizon Monaco. Une petite démonstration a été faite hier soir. Elle invite les Monégasques à donner leur avis sur une série de thèmes qui alimenteront la campagne. Un outil de communication avec les électeurs nés des échanges entre candidats, comme l’a signalé Béatrice Fresko-Rolfo : « Nous, nous discutons tous ensemble, et nous prenons les décisions tous ensemble. Chez Primo ! C’est le contraire : les candidats sont sous tutelle. »