Quels enjeux pour la vallée de la Roya en 2018 ?
L’Africa Eco Race a démarré sur les chapeaux de roue. Les participants du rallye-raid sont engagés pour deux semaines en Afrique. Le rituel de fin d’année s’est déroulé sur le quai Antoine-1er hier matin
Si vous lisez ce journal en versionpapierun1er janvier, il y a de fortes chances que vous résidiez à Monaco, où que vous y travailliez avec des horaires atypiques (comme votre serviteur). Et donc que vous connaissiez la Principauté dans tous ces états. Imaginez donc Monaco un dimanchematinà 9 h.Complétez le tableau avec l’idée qu’on est le 31 décembre, et que donc, c’est encore plus calme. On traverse la ville dans un silence post-apocalyptique, quasiment à la vitesse de l’éclair (en comparaison des jours de semaine). Et puis, dès la rue Suffren-Reymond, dans le quartier de la Condamine, des bruits de voix survitaminée retentissent. On sent bien qu’il se passe un truc. À mesure qu’on arrive au port Hercule, c’est évident: il se passe vraiment quelque chose. Des passionnés par centaines qui ont bravé les effets dévastateurs des agapes de fin d’année et quitté la chaleur de leur couette dès potron-minet et assister au lancement de la 10e Africa Eco Race. Dix ans déjà que ce rallye existe, pour tenter de faire revivre l’esprit du Paris Dakar d’origine, devenu juste le Dakar, et s’étant expatrié en Amérique du Sud. Le rituel est bien rodé: les véhicules passent un à un sur le podium de départ, surmonté d’une arche gonflable, pour dire une petite bafouille au micro. Comme une bénédiction. Un rituel qui a fonctionné avec toutes les embarcations légères. Au premier pick-up, l’estrade s’est affaissée. Inutile de dire que les camions l’auraient probablement pulvérisée. Le grand frisson n’aura même pas attendu les dunes du désert !