OGC NICE « Un mal pour un bien »
Prêté à Nîmes (2e de Ligue 2) sans option d’achat, Olivier Boscagli enchaîne les bonnes prestations
ANice, Lucien Favre le jugeait encore un peu tendre pour occuper le poste de latéral gauche. Dommage ! Quelques mois plus tard, le Gym bricole toujours à ce poste, alors qu’Olivier Boscagli, lui, flambe du côté de Nîmes (14 matchs). Formé au club, “Bosca” estime qu’il aurait mérité une nouvelle chance après son entrée à Naples en Ligue des champions, mais n’en fait pas toute une histoire. A 20 ans, l’international espoirs préfère ne retenir que le positif de cet exil forcé. « J’étais dans une sorte de confort, confie-t-il. A Nîmes, je ne suis plus le “petit” du club, j’ai un statut. Mon départ, c’est un mal pour un bien.» Oui, ça se passe très bien. On a fait une belle phase aller, j’enchaîne les matchs. C’est plaisant ! Je ne suis vraiment pas mécontent de mon choix. En plus, Nîmes joue la montée... On ne se prend pas la tête avec ça. Le coach nous répète de ne pas se focaliser sur le classement. On prend beaucoup de plaisir avec un jeu basé sur l’offensive. On marque beaucoup de buts. Avant de signer, je ne connaissais pas bien mes coéquipiers, mais je me suis rapidement rendu compte à l’entraînement qu’il y avait de la qualité dans ce groupe. On n’a pas du tout une équipe de bourrins, on cherche toujours à relancer proprement de derrière. Il y a un attaquant qui flambe, en la personne d’Umut Bozok Olivier Boscagli a un objectif : revenir et s’imposer sous le maillot de l’OGC Nice.
( buts)... Il est en pleine réussite, tant mieux. Il prend la lumière, c’est normal, mais autour de lui, il y a des bons joueurs. Vous évoluez au poste de latéral gauche. Cela vous convient ? Oui, ça ne me pose plus de problème. Je reste un défenseur central de formation, mais je m’éclate à gauche. Plus jeune, je ne voulais pas entendre parler de ce poste, alors qu’il est tellement
bouché à Nice ? En fin de saison dernière, je me suis posé les bonnes questions. Je n’avais que très peu joué ( en L, en Ligue Europa), ça ne pouvait pas durer. Faire une deuxième saison sur le banc ou en tribune, ce n’était pas envisageable. Je voulais gagner ma place à Nice, mais le coach ne pouvait pas m’assurer d’avoir du temps de jeu. A Naples, vous effectuez une bonne entrée. Pensiez-vous Je n’avais rien à perdre, j’ai fait le “taf”. Je savais que Nice cherchait un arrière gauche. Au final, ça n’a rien changé. Cela pique un peu l’orgueil. Il y a un petit regret de ne pas avoir eu une autre chance, oui. Mais je pense que c’est un mal pour un bien d’être parti en prêt. A Nîmes, je ne suis pas le « petit » du club, j’ai un autre statut. On peut dire ça. A Nice, j’étais chez moi, il y avait les amis, etc. J’étais en quelque sorte dans le confort. Ça fait du bien de s’émanciper. Je vais revenir l’été prochain avec plus de maturité. J’aurais toutes les cartes en mains pour m’imposer à Nice. C’est toujours mon objectif. Le club ne m’a pas bazardé, je sais qu’on compte sur moi (le club a prolongé son contrat avant de le prêter, ndlr). Le staff suit-il vos prestations ? Oui, je dois faire un débriefing de la phase aller avec Fred Gioria prochainement. C’est important d’avoir ce suivi. Depuis le début de saison, vous êtes également appelé en sélection espoirs... Au départ, cela m’a surpris, mais j’y ai pris goût. On a un groupe de grande qualité, avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs. En , il y aura l’Euro Espoirs, c’est une belle perspective aussi. Que peut-on vous souhaiter en ? De monter avec Nîmes et de revenir en force à Nice (sourire).