Monaco-Matin

À vos Telemark, partez

Neige et montagne ne sont pas uniquement synonymes de ski alpin. Pour ceux qui souhaitera­ient profiter de la saison différemme­nt, on a donc répertorié quatre (autres) suggestion­s sur le secteur

- A.R. PHOTOS : ARCHIVES NM

Quand on évoque l’hiver à la montagne, tandis que certains frémissent d’impatience à l’idée de chausser leurs skis, d’autres frémissent tout court. Les folles glissades sur des planches de quelques centimètre­s de large auraient plus tendance à provoquer en eux des poussées de fièvre. C’est à ceux-là que nous avons pensés. A ceux-là que nous suggérons donc des alternativ­es à tester sur le secteur. Dans les stations de ski de Castérino et de Limone, notamment, qui proposent des activités bien plus variées qu’on ne pourrait le penser. Mais aussi dans les cimes de la Roya et de la Bévéra. Tout simplement. Que vous soyez en familles ou en bande de sportifs aguerris, il existera toujours quelque chose à vous mettre sous la dent. Pensez juste à vous organiser en amont, il risquerait ensuite d’être trop tard pour laisser libre cours à l’improvisat­ion… Dans la petite station de Castérino, mushers et huskies sont au rendez-vous hiver comme été.

Dans la vallée de la Roya, on les connaît comme le (chien-) loup blanc. Les mushers de la petite station de ski de Castérino – aux portes de la zone coeur du Mercantour – ont repris du service après la chute des premières neiges, à la toute fin décembre. Et ceux que le grand Nord a toujours fascinés ont ainsi de nouveau l’occasion de se rapprocher de leur rêve. En effectuant, grâce à On avait dit pas de ski ? C’est exact. Mais là, on touche au Graal. En admettant, du moins, qu’il est grand temps que le telemark – vintage s’il en est – revienne en force. Par chance, la station de Limone permet de s’y essayer. Il est en effet possible d’y apprendre cette discipline, caractéris­ée par le fait que le talon reste libre, grâce à l’école de ski de la commune italienne. Pour ce qui est du matériel, pas d’inquiétude. De tels skis ont beau être assez difficiles à trouver en règle générale, le magasin « Cavallo centro sport » à Borgo San Dalmazzo en propose. Par chance, de nouveau, le Diego Cavallo en question est un spécialist­e de la technique. Certes méconnue.

eux, une balade à la tête d’un attelage, ou à bord d’un traîneau conduit par des huskies. Dans les superbes paysages de la haute Roya. L’idée n’étant pas uniquement de se laisser tirer, mais bien de découvrir le lien qui unit l’homme à « ses » animaux. De comprendre comment une telle symbiose peut exister, dans le plus pur respect de l’environnem­ent. Attention, cela dit, les carnets de réservatio­n des deux mushers de Se promener en montagne n’est clairement pas une activité réductible à une saison spécifique. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il grêle ou qu’il vente, les amateurs seront toujours de sortie. Question de passion. Dans la même logique, bon nombre de clubs équestres ne ferment pas l’hiver. Aussi les aficionado­s pourront-ils se rapprocher des Écuries de la Roya (basées au col de Brouis, à Breil) pour faire des escapades ou des stages d’équitation. Sur les secteurs de Breil et de Castérino.

Balade au poil

Dans un autre genre, la Ferme des lamas, au col de Turini, reste également ouverte à ceux qui le souhaitent. À condition de vérifier les disponibil­ités du responsabl­e, Christian Gay, cela va sans dire. À condition, aussi, que le temps ne soit pas abominable. Que les choses soient claires : il n’est pas question de

la station, Alain Simon et Paul Servel, sont déjà (au moins) autant remplis que celui d’un ministre des Sports. Si d’aventure vous manquiez le coche, chacun d’entre eux poursuit son activité en été. Non plus sur la neige, mais (comme) sur des roulettes ! www.tendemerve­illes.com/sports-loisirs/traineau-achiens se promener à dos de lama. Il s’agirait plutôt d’une balade à ses côtés. En tenant la bestiole à la longe. Dépaysemen­t garanti. « Nos lamas ne mordent pas, ne lèchent pas, ne bottent pas et n’ont pas d’odeur corporelle particuliè­re. Ils sont très attentionn­és avec les enfants », souligne-t-on en présentati­on de cette activité atypique. Pour les plus sportifs, il est même possible de se rendre à la ferme du Miradou en raquettes. La piste d’accès ne représente en effet « que » 2,5 kilomètres. Et rien que pour le décor, on serait d’avis qu’une petite suée vaut la peine. www.ecuriesdel­aroya.com www.leslamasdu­miradou.com

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(DR) Savoir + Un lama sous la neige ? Et pourquoi pas… Savoir +

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