Monaco-Matin

Au bon souvenir…

Le 29 novembre, le Gym a relancé sa saison en s’imposant au Stadium (1-2). Cet après-midi, il revient en Haute-Garonne pour entretenir sa dynamique et rester en lice sur quatre tableaux

- CHRISTOPHE­R ROUX

Je souhaite qu’on vive deux-trois mois intensifs. On dit qu’il y a trop de matchs mais on est quand même content de les jouer. » Ne comptez pas sur Lucien Favre pour les calculs et les impasses. Le coach azuréen n’en est pas encore là. Après une première partie de saison achevée avec trente matchs en cinq mois, le Suisse est loin d’être rassasié. L’idée de demeurer la seule équipe de l’Hexagone, avec le PSG, à jouer encore sur quatre tableaux (Coupe de la Ligue, Coupe de France, L1 et Europa League) lui plaît. Le début d’année a beau être copieux, la perspectiv­e d’avaler huit matchs en vingt-cinq jours, en cas de qualificat­ions pour les 16es de la Coupe de France (23 ou 24 janvier) et les demies de la Coupe de la Ligue (31 janvier), n’effraie personne sur la Côte d’Azur.

Sans Balotelli et Lees-Melou

Fin 2017, la bande à Dante a su se concocter une deuxième partie de saison riche d’intérêt. Avant le déplacemen­t à Toulouse cet aprèsmidi puis la réception de Monaco (1/4 de Coupe de la Ligue mardi 21 h), elle ambitionne de ne pas décapiter deux de ses objectifs de l’année. Pour ces matchs de Coupe, Lucien Favre a annoncé jeudi vouloir aligner à chaque fois « la meilleure équipe possible. » Hélas, pour commencer la nouvelle

année, Nice va composer sans Mario Balotelli et Pierre Lees-Melou. Alors que le groupe a repris le chemin de l’entraîneme­nt vendredi dernier, l’Italien, lui, n’est réapparu que mardi dernier. Malgré son travail avec un préparateu­r physique, le staff l’a jugé à court de forme pour le voyage en Haute-Garonne. De

son côté, Lees-Melou, lui, a fini la semaine légèrement grippé. Deux armes qui feront défaut. Surtout face à des Toulousain­s revanchard­s. Le TFC, piètre 17e de Ligue 1 avec 19 pts, entend faire de 2018 l’année du rebond. Les Violets n’ont cessé, toute la semaine, de mettre en branle une opération séduction. En

fixant le prix des places à 5 et en appelant à l’union sacrée, la Ville Rose veut séduire à nouveau son public. Souvent vilipendés par Pascal Dupraz ces dernières semaines, les fans toulousain­s ont fini par bouder leurs couleurs. Il est tant de gommer cette inimitié. Mais Durmaz & Co n’ont pas que ça en tête. Ils n’ont toujours pas digéré le braquage réalisé par les Niçois le 29 novembre dernier. Au Stadium, menés 1-0 et réduits à dix après l’exclusion de Dante, les Aiglons avaient su renverser le cours de la partie (1-2). Ce résultat a marqué la fin des idées noires et des doutes dans les rangs azuréens. « Je ne crains pas grand monde. La seule chose que je crains, c’est la maladie. Nice a trouvé le bon toubib avec le TFC quand ils sont venus ici. Depuis, ils sont guéris », a reconnu Pascal Dupraz, toujours inventif question formules. « Ce sera un match différent » ,ade son côté argué Lucien Favre à l’heure de revenir sur ce déclic. Pour le 2e round, le Suisse devrait faire confiance à Cardinale et laisser Dante et Seri sur le banc. Quant à Ganago (adducteurs), attendu forfait, il fait finalement son retour dans le groupe. Une première depuis le 1er octobre.

Le chiffre 7 Soit le nombre de défaites concédées par Nice en  matchs disputés toutes compétitio­ns confondues face au TFC, depuis la remontée des Haut-Garonnais dans l’élite en .

 ?? (Photo AFP) ?? Le  novembre, Srarfi, buteur en fin de match, offrait trois points précieux dans la Ville Rose. Au bout d’une partie où le Gym a été mené et réduit à dix. Depuis, Nice n’a perdu qu’une fois en six sorties.
(Photo AFP) Le  novembre, Srarfi, buteur en fin de match, offrait trois points précieux dans la Ville Rose. Au bout d’une partie où le Gym a été mené et réduit à dix. Depuis, Nice n’a perdu qu’une fois en six sorties.

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