Le Jour du Seigneur fête ses 70 ans
Émission religieuse France 2 propose une matinée spéciale pour célébrer le plus vieux rendez-vous télévisé français
ÀNoël 1948 naissait la première messe télévisée. L’émission dominicale Le Jour du Seigneur propose une matinée spéciale pour fêter soixante-dix ans de parole catholique. Le frère Philippe Jaillot, producteur, nous explique les temps forts de cette année anniversaire. Comment la parole catholique estelle arrivée à la télévision ? Le père Raymond Pichard, dominicain, travaillait pour la messe radiodiffusée. Visitant un studio télé rue CognacqJay, il a eu l’intuition que cette diffusion alors confidentielle serait une chaire extraordinaire pour faire entendre la parole de Dieu. Cette naissance symbolique le soir de Noël est une première mondiale. Elle sera suivie en 1949 par la création de L’Émission dominicale,
devenue « Le Jour du Seigneur » en 1954. Le père Pichard était un homme de foi et d’action. Comment perpétuer cette audace ?
Nous avons lancé une messe connectée où chacun peut apporter sa prière, nous offrons un replay enrichi de contenus sur le site et proposons un bulletin digital à nos 300 000 donateurs fidèles. Comment vous inscrivezvous dans le service public ?
La télévision a depuis accueilli six autres confessions. Nous faisons oeuvre publique pour rejoindre le plus grand nombre. Le JDS n’est pas une émission catho pour les cathos. Nous allons à la rencontre des gens là où ils sont et là où ils en sont dans leur quête de sens. L’ordre dominicain a cette visée universaliste, ce désir d’aller aux périphéries, tout le monde compte. Quels sont les événements ?
Nous lançons « le prix littéraire de la liberté intérieure », avec sept ouvrages et sept jurés, dont un représentant les votes des téléspectateurs. Durant le Carême, nous proposons cinq documentaires sur l’expérience spirituelle d’écrivains, comme Christian Bobin ou Sylvie Germain… Les événements s’accéléreront à l’automne et avec la messe anniversaire de Noël. Nous ne serons plus à NotreDame de Paris, comme en 1948, mais en province… Êtesvous inquiet sur le devenir des émissions religieuses ? Emmanuel Macron a rencontré les responsables de culte en France. La place des religions est garantie sur France 2. Le Président a dit sa préoccupation de la radicalisation de la laïcité.