Monaco-Matin

Trottinett­e

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Elle évoque nos souvenirs d’enfance. À ceci près que cette trottinett­e-là dispose de petits et batterie intégrés, de freins électrique et mécanique, et d’un limitateur de vitesse (7 km/h) pour l’utiliser sur le trottoir ou la confier aux pitchouns. Elle est plus lourde, aussi : 12 kg pour la Citybug 2S. En revanche, elle va vite (20 km/h). Surtout, une seule impulsion suffit à la lancer.

Apparue ces deux dernières années, la trottinett­e électrique séduit surtout les actifs. « Le marché est florissant. Mais il faut préférer les marques qui ont les reins solides car certaines ferment. Beaucoup en achètent, mais personne ne les répare ! », observe Olivier Giordaneng­o, chez La Roue libre.

La trottinett­e n’offre pas une simple assistance mais transporte véritablem­ent l’usager. Elle-même est aisément transporta­ble, y compris dans le train ou le bus. En revanche, son autonomie reste limitée : 15 km sur du plat pour la Citybug 2S, nettement moins en montée. Stabilité et confort varient selon le type de roues (avec ou sans pneus).

Le trottoir est accessible avec la limitation à 7 km/h. Pour le reste... «la législatio­n reste floue », constate Olivier Giordaneng­o. De 900 à 1 500

La trottinett­e électrique bénéficie de la même aide d’État que le vélo (20 % du prix, 200 max), jusqu’au 31 janvier. Mais l’aide est réservée aux modèles homologués et bien équipés (selle, rétroviseu­rs, klaxon...).

Le grand public le connaît comme le Segway, du nom du constructe­ur historique, mais son nom originel est « gyropode ». Ce véhicule électrique est équipé de deux roues parallèles, cinq gyroscopes pour calculer l’équilibre, deux moteurs et deux batteries. Du moins pour les plus gros modèles. Car la famille gyropode s’étend du petit overboard à l’imposant Segway, en passant par le Ninebot.

Le gyropode a conquis le secteur de la sécurité : policiers municipaux, ASVP, agents privés... Sans oublier le tourisme, les golfs ou le street marketing. «Il est vraiment destiné aux profession­nels et aux personnes qui ont des difficulté­s physiques à se déplacer », explique Raphaël Tomatis, chargé de clientèle chez Mobilboard Nice Cannes. Le Ninebot, lui, est « davantage démocratis­é, d’autant qu’il est distribué dans les réseaux grand public. » Quant à l’overboard, il tient davantage du jouet que du moyen de locomotion.

Pas de bruit, pas de pollution, pas de carburant, pas de parking et... pas de PV. Le gyropode ne manque pas d’atout. Selon les catégories, les modèles pèsent de 10 à 47 kg, et disposent de 20 à 40 km d’autonomie.

L’utilisateu­r reste un piéton. Il roule donc sur le trottoir. Ou sur la piste cyclable, entre 10 et 20 km/h.

De 100 à 700 pour l’overboard, 690 le Ninebot, 8 500 le Segway.

Aucune à ce stade.

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