Artcurial suspend le temps pour ces dames
Dès aujourd’hui et jusqu’à vendredi, la maison de ventes reprend ses quartiers au Yacht-club avec pour objectif d’émouvoir de nouvelles clientes grâce à des catalogues taillés sur-mesure
Pour la troisième année consécutive, lafamille Artcurial s’est donné rendez-vous au Yacht-club de Monaco, au mois de janvier, pour trois jours de vacation d’exception. Désormais ancrées dans le calendrier des curieux et collectionneurs, ces ventes de début d’année (horlogerie, bijoux et maroquinerie de luxe) font écho à des sessions estivales tout aussi établies à l’Hôtel de Paris. Après une année pour prendre le pouls de la clientèle monégasque en janvier ; une deuxième pour asseoir la certitude que ce filon était le bon, voilà donc « François (Tajan) et ses drôles de dames» de retour, en cette entame de 2018, avec un lot de surprises à porter sous le marteau.
Aujourd’hui, « Le temps est féminin »
La première vacation d’Artcurial, aujourd’hui à 15 h, ne sera ni plus ni moins qu’une «première mondiale» selon l’experte en horlogerie, Marie Sanna-Legrand, qui, au terme de deux années de «récolte», propose un catalogue entièrement dédié aux montres de ces dames. «Les plus créatives», selon la bloggeuse, Sandrine Merle, auteur de la préface du catalogue, qui évoque «une petite boîte à bonheur» hermétique à l’obsession de la mécanique. Non pas que les collectionneuses
de montres à complication ne soient légion, au contraire même selon Marie Sanna. Mais Artcurial convoque ici un supplément d’âme, «un vent de fraîcheur vintage» porté par des coups de coeur aussi variés que la beauté féminine. La tête d’affiche? Une rarissime montre manchette en or jaune et malachite de Piaget. Ces messieurs, quant à eux, ont un rendez-vous – plus classique mais non sans le charme du premier – à 19 heures, aujourd’hui. Une Patek
Philippe conservée dans la même famille depuis son acquisition en 1965 et portant un poinçon de Genève, leur fera assurément les yeux doux.
Demain, l’émotion se façonne dans la pierre
Demain, au tour de Julie Valade de sublimer les charmes des pierres avec un catalogue sans fil rouge mais homogène. Entre émotion, affection et passion, à l’instar de ce rubis rouge sang extrait des mines méconnues du Mozambique et dont
la profondeur trouble, et comble, à chaque regard l’experte Julie Valade. Une pierre pure mais aussi des broches ornées d’une rose sculptée en ivoire, ou encore d’un fameux clip de corsage et sa paire de clips d’oreilles «Ballerine» de chez Van Cleef & Arpels. Que de tentations…
Vendredi, mini-sacs pour grandes folies
Vendredi, la sémillante Pénélope Blanckaert vide son sac, ou plutôt, ses sacs. Et quels sacs! Une panoplie d’Hermès au succès constant depuis un bail maintenant. Le Birkin évidemment, le Kelly aussi, mais surtout des modèles dans l’ère du temps. Petits et flashys. Et oui, l’Asie domine – aussi – le monde de la maroquinerie. Les sacs s’adaptent donc à la morphologie de leurs mannequins. En version pic-nic, grandes tailles ou market, l’accessoire préféré de ces dames est à la fête.