Monaco-Matin

LIGUE  JOURNÉE) MONACO-NICE Balotelli, Monsieur derby

L’attaquant italien, auteur d’un doublé, a été le grand bonhomme du Gym hier soir. Lors des quatre derniers derbys, « Super Mario » a claqué six buts

- FABIEN PIGALLE

Superrrr Marioooo… lalalala, Superrrr Marioooo... » L’attaquant italien a été accueilli comme une star hier au stade Louis-II. Il est reparti de la même façon, comme un prince allant offrir son maillot aux supporters niçois venus en nombre. Les quelque 1700 fans de l’OGCN ne se sont pas trompés. Sur les quatre derniers affronteme­nts contre le voisin monégasque, Balotelli a planté six buts, trois doublés. Respect. Ses onzième et douzième pions en L1 cette saison. C’est la marque des grands joueurs d’être là dans les rendez-vous importants. Un Monaco-Nice en fait partie.

Disponible et efficace

C’est lui qui avait déclenché la première frappe captée par Subasic. Pour le n°9, le match avait commencé au petit trot bien verrouillé par le duo Raggi-Glik. Oui mais voilà, Balotelli, 27 ans, a la faculté de prendre la mesure de ses adversaire­s. A la 18e, il laissait parler sa classe pour perforer la défense de l’ASM éliminant N’Doram puis Moutinho avant que Glik ne soit obligé de se sacrifier pour faire faute. Résultat : carton jaune. Le Polonais ne défendra plus de la même façon par la suite. L’Italien s’est souvent montré disponible dans la constructi­on, point d’appui préféré pour le jeu posé niçois. Le Gym mené 1-0 sur le but de Diakhaby entaché d’une main, Balo a failli basculer du côté obscur. Agacé par certaines décisions de François Letexier, il écopait d’un carton jaune à l’heure de jeu. Avant ça, il avait remis son équipe dans le sens de la marche en surgissant entre Raggi et Glik pour couper le centre tendu de Saint-Maximin (47’). Se permettant au passage de déstabilis­er le défenseur polonais tombé dans le panneau de la course parfaite de l’ex-attaquant de Milan et Manchester city. Enfin, Super Mario, qui a prolongé cet été son aventure sur la Côte jusqu’en 2019, avait cloué l’ASM sur une frappe détournée par Raggi (68’). Le défenseur italien était quasi condamné d’avance en un-contre-un sur son compatriot­e. « En plus le ballon est dévié et donc après ‘‘ciao“» regrettait Subasic. Les deux réalisatio­ns du meilleur buteur niçois n’ont permis de ramener qu’un point à l’équipe de Lucien Favre, mais il confirme la bonne passe de Balo. « Avec lui, on est plus décisif et percutant dans les derniers mètres », analysait à juste titre Cyprien.

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Balotelli vient de mystifier Raggi et la défense monégasque pour inscrire le deuxième but niçois.
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