Monaco-Matin

Doïna Laroque: «Je suis sa première fan»

- PROPOS RECUEILLIS PAR CÉLIA MALLECK cmalleck@nicematin.fr

Devant le cinéma Pathé Masséna de l’avenue Jean-Médecin, Doïna Laroque affiche un grand sourire. Quinze tickets en main. Pour assister à la première séance de Brillantis­sime , cet après-midi. Une réalisatio­n signée par sa fille. Et dans laquelle la Niçoise d’adoption, et professeur particulie­r d’anglais, tient un rôle. Rencontre.

Vous avez déjà acheté vos billets ? C’est une tradition d’aller au cinéma lors de la sortie d’un film de Michèle. Là, c’est « spécialiss­ime », parce qu’elle est la réalisatri­ce.

Avec qui y allez-vous ? Aujourd’hui, on aura un groupe de  à  ans, parce que j’invite toujours des amis et je ne voulais pas annuler les cours avec mes élèves, donc je les ai emmenés. Deux d’entre eux jouent d’ailleurs dans le film comme figurants.

Vous y retournere­z ? Tous les jours ! Avec un nouveau groupe. J’ai beaucoup d’amis qui n’ont pas pu assister à l’avantpremi­ère, donc je compte bien les inviter.

Fan inconditio­nnelle ? Oui, je suis la première fan de ma fille, et maintenant de ma petite-fille [Oriane Deschamps, qui joue dans le film, Ndlr].

Vous devez être émue ? Au début, quand Michèle jouait ses premières pièces à Paris, j’avais tellement le trac. Et au lieu de la rassurer, je l’angoissais. Elle me disait : « Mais maman, pourquoi tu viens ? » Avec le temps, je m’y suis habituée, mais maintenant, ça va recommence­r avec Oriane.

Vous jouez à leurs côtés ? Oh ! Je ris seulement. J’assure le rire du film, c’est tout.

Le rire, et le décor aussi ? Oui, les scènes les plus importante­s ont été tournées dans l’immeuble où on a habité, rue Rossini. Et même dans le square Mozart, où elle a fait ses premiers pas d’enfants… et de réalisatri­ce.

Quel effet ça fait ? C’est merveilleu­x. J’étais très émue. Tous les gens du quartier des Musiciens qui ont connu Michèle enfant étaient là. Certains ont joué dans le film, parce qu’elle y tenait. Elle aime tellement Nice…

C’est un hommage... Oui. Ça l’a beaucoup émue, vous savez… J’étais aussi sur la Promenade le soir du -Juillet. Avec mes élèves qui ont été frôlés par le camion… Ce film est un hommage à cette ville et aux Niçois, parce que Michèle admire leur courage et leur dignité. Elle est persuadée que la vie est plus forte que tout.

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