Le patron : « J’y crois toujours »

Nicolas Desjouis est le président-directeur général du groupe qui porte son nom. Spécialiste des centres commerciaux en France et « valorisateur d’espace ». Le groupe Desjouis a repris la commercialisation de Nice valley en mars. Depuis, le groupe a investi «millions d’euros » afin « de rendre le centre commercial moins austère ». Jardinières, plantes, vitrophanie colorée… « Bien sûr que j’y crois toujours », affirme Nicolas Desjouis. Qui avoue cependant : « Bien sûr, j’aimerais le commercialiser plus rapidement. Mais le problème majeur c’est l’interminable jugement Ikea. Ça plombe l’environnement. » Pour Go sport, s’il admet « que ce n’était certainement pas le magasin le plus rentable de l’enseigne », il précise cependant : « Sa fermeture s’inscrit plutôt dans une stratégie nationale. » Et pour les cellules inlassablement vides, Nicolas Desjouis assure : « Nous avons des demandes d’enseignes. Il y a des efforts locatifs demandés. Certaines sont en cours de négociation. » D’autres le seront plus tard. « J’attends de voir l’extension de Carrefour et Leclerc », précise-t-il.

« Pas concurrent de Cap   » Nicolas Desjouis tient aussi à positionner l’offre de Nice valley : « Nous ne sommes pas dans une catégorie concurrente de Cap  . Nous sommes beaucoup plus retail. Au pied du stade, notre offre doit être plus populaire, même si nous avons et devons proposer des enseignes qualitatives. » Il répète : « On attend Ikea, mais il y a encore quelques inconnus dans tout ça. » Malgré l’enseigne suédoise qui se fait – plus – qu’attendre, il pense qu’on pourrait faire mieux. Notamment sur le terrain en friche… «Onse retrouve dans un centre pas fini, avec autour un no man’s land, même pas entretenu, avec des palissades. Ce terrain doit être un minimum aménagé, entretenu. Ne serait-ce que pour les abords du stade également. C’est un stade avec une si belle architecture » ,sedésole le PDG. D’ailleurs, Nicolas Desjouis a des idées. Mais apparemment, ça bloque « Au niveau juridique. » Le boss de Nice valley avait proposé d’y organiser des événements, des projets éphémères : « On avait pensé à des tournois de foot à  contre  pour faire la promotion du centre commercial. On avait envisagé aussi un cinéma outdoor à l’américaine. On avait aussi l’accord d’une soufflerie pour faire de la chute libre. » Et si Ikea n’arrive pas avant mi comme prévu, pour le moment, il insiste : « Nous sommes toujours disposés à utiliser ce terrain. »