LIGUE FÉMININE Une simple formalité pour le Gym ?
Rares sont ceux qui imaginaient trouver l’OGC Nice à pareille fête après trois rencontres disputées lors de la phase retour. Il est vrai que le calendrier offert au Gym n’avait rien d’une sinécure, avec des déplacements à Metz (1er) et Nantes (5e), entrecoupés de la réception de Brest (2e). Si la première rencontre dans la salle du leader n’a laissé aucune chance aux Niçoises, la suite leur a souri avec deux superbes succès. Si bien qu’aujourd’hui les filles de Marjan Kolev ont non seulement consolidé leur 3e place, mais peuvent même faire figure de prétendant crédible à la 2e place de la phase régulière. « On ne va pas hésiter à jouer la 2e place si l’on peut, mais on doit reste modeste. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir », déclare avec prudence l’entraîneur macédonien, dont l’objectif cette saison était de figurer dans le top 5, après le succès face à Brest. Mais cette possibilité prend du corps semaine après semaine. Pour continuer à entretenir l’espoir d’aller chercher la place de dauphin, il faudra mettre à profit un calendrier relativement favorable lors des 8 rencontres restantes, à commencer par celle de ce soir dans la salle de la lanterne rouge.
Dijon au bord du gouffre
En Côte-d’Or, il faudra reproduire ce qui fait la force de la formation niçoise cette saison : une défense de fer, véritable baromètre des performances des Aiglonnes. « Prendre seulement 22 buts contre Nantes, c’est très positif pour la suite et dans le comportement d’ensemble de l’équipe », pose Kolev. Sur le plan offensif, s’il y a « quelques détails à régler », Nice possède une variété d’options qui le rend imprévisible et qui devrait lui permettre de faire mal à monde. Déjà dernier au classement, le CDB s’est vu infliger 5 points de pénalité par la commission contentieuse de la CNCG mi-novembre, ainsi qu’une interdiction de Coupe d’Europe – il est vrai fort improbable au regard de la situation sportive – et de recrutement l’été prochain. En cause, une condition financière dégradée, avec un bilan déficitaire de 200 000 voire plus selon certaines sources. Bête noire des Bourguignonnes (8 victoires lors des 9 dernières confrontations), les Niçoises seront ultra-favorites. tout le Jusqu’à maintenant, elles n’ont jamais déçu dans cette position. A elles de confirmer leur nouveau statut, face à une formation qui joue sa survie. (Photo Franck Fernandes)
DF